POSE ET I DON PHARRELL

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Après les cow-boys, voici donc le Poséidon de Posidonie, très « grass » les botanistes comprendront. Ainsi le Dieu grec des Mers, fils de Cronos et de Rhéa avec son fameux trident devient la coqueluche du dernier petit fleuron du Seigneur. Il embroche le Williams, et peut-être bientôt, nous verrons apparaître dans sa nouvelle collection un costume « tout en carton » lui qui se réclame Egyptien. Il doit trouver que cela fait classe de momifier ou liquéfier la maison du seigneur des Arnault.

Voilà donc après le génie du petit Louis, la platitude de la souveraine légèreté de l’homme, entre négritude et Soulage, des bijoux : « l’homme de culture doit être un inventeur d’âmes” comme disait Aimé Césaire. « Cheval de Trois » idées, Pharrell reste une contradiction encore plus flagrante du monde du luxe ; nouveau statut et pilier de la culture populaire un « Cul Cul Clan, » pour un Poseidon qui va faire des vagues pour une goutte de trop dans l’océan. Un spectacle que tout le monde peut produire ou même pratiquer seulement dans leurs rêves puisqu’ils ne savent rien faire de leurs mains.

Pourtant, une grande partie de leur audience sur Instagram est dominée par la description de passionnés qui n’y connaissent strictement rien pour la plupart, et qui pantouflent devant leurs écrans avec des neurones au chômage technique.

La Bimbo, qui trinque avec moi, me fait remarquer un grand barbu, face à nous, et me dit : « il ressemble à un Viking ». Je lui réponds : « oui, c’est probablement Ragnar Lodbrok » voulant certainement l’impressionner de ma culture ! Celle-ci, toute excitée, me dit : « ouiiiiii, « Braquemart le Branque ». J’ai alors pensé : « quelle misère » ! Une soirée du « si chiant » mais à New York, un comble.

FM