Auteur : Mouclier
AVIGNON ET VUITTON POPE POPE STORE
Avignon, jadis ville sainte, havre de prière et de capes à capuche bénite, s’ouvre ce soir comme une pochette satinée dans un frisson de soie et de strass. Les cloches de Notre-Dame-des-Doms ne sonnent plus, elles vibrent, le bling-bling… Un parfum de cuir au pouvoir feutré de domination molletonnée flotte sur le pont, comme le Saint-Esprit, mais en édition limitée à 15 000 € en autruche caramel.
Le ciel s’ouvre façon verrière Vuitton de la Samar et là, miracle inversé : un pape de la couture est appelé à régner. « Araignée, araignée ! » me souffle une bimbo en lycra fluo à mes côtés. » Pourquoi pas papillon ou libellule ? Pour lire plus cliquer ici
LA CHAMBRE DES PARFUMS OUBLIÉS
En 1907, au cœur de la région de Grasse, berceau mondial du parfum, un parfumeur énigmatique du nom d’Anselme de Rouvilliers vécut une existence discrète, mais exquise. Issu d’une vieille famille aristocratique ruinée, il possédait un talent unique : il pouvait identifier plus de 3 000 senteurs à l’aveugle.
Avec les derniers deniers de son héritage, il fit construire une minuscule annexe cachée dans la colline derrière sa propriété. Ce lieu, qu’il appelait la Chambre des Parfums, était orné de boiseries anciennes, de vitraux aux couleurs chaudes, et de centaines de fioles en cristal de Bohême. Pour lire plus cliquer ici
CANNES FILM FESTIVAL
Temple du glamour d’hier, le Festival de Cannes est aujourd’hui devenu une vaste vitrine publicitaire où le strass tente de faire oublier l’absence de classe. Exit Liz Taylor et ses regards mystérieux derrière des lunettes noires. Bienvenue aux bimbos clonées, pom-pom girls du calvados dont certains réalisateurs vénèrent le trou normand de leur région. Perchées sur 14 centimètres de chirurgie esthétique, ces influenceuses actrices, en quête de « likes » plus que de lumière, font fuir même les palmiers qui courent se noyer vers la mer.Pour lire plus cliquer ici
BALENCIAGA FUSION OF STYLE
Le très respectable Pierpaolo Piccioli, qui pendant vingt-cinq ans, a été la figure emblématique de Valentino où il a partagé le poste de directeur artistique avec Maria Grazia Chiuri, de 2008 à 2016, connu pour avoir fait pleurer les podiums avec ses robes romantiques, débarque chez Balenciaga. (l’homme, qui à mon avis, aurait dû être pris par le seigneur chez Dior). Retour sur une erreur historique de la mode, et d’un artiste qui va devoir affronter la mode de Demna et ses baskets taille gondole sur sweat à capuche XXL façon parachute dépressif et trench post-apocalyptique, un défi qu’il pourra aisément remporter. Pour lire plus cliquer ici
LE COURRIER DES LECTEURS
La colère d’un apostat sectaire a quelque chose de réconfortant, et les quelques lignes, que vous avez consacrées à la couture d’un de mes amis, prouvent que vous n’y connaissez rien et que vous ne méritez pas la moindre attention.
D.A
Réponse du courrier des lecteurs
Cher Monsieur,
Voici donc un lecteur mal embouché et braillard, entre le chien de garde en rute et le philosophe de comptoir. Vous n’avez certainement pas inventé le « gueuloir à bourgeois » cette machine à éructer des indignations aussi profondes qu’un urinoir. Pour lire plus cliquer ici
GUCCI CRUZ 2026
Ce matin-là, un petit doute vint me réveiller : « m’étais-je bien endormi la veille sur mon matelas de certitudes ? » Gucci et Florence, une histoire d’amour, mais pour une croisière cela manquait un peu de bateaux, et pour moi, une croisière sans mer, ça me donne le mal de mode. Cependant, en attendant Demna, « le Messie du tissu jogging », le studio reprend la main. Ce qu’on appelle, dans le jargon florentin, un entre-créateur, rien à voir avec la position de certains stagiaires et le quatre pattes de la promotion canapé, c’est comme l’entre-deux-guerres, mais avec des robes ! Des vêtements qu’on vend pour une sorte de prêt-à-mourir… de fatigue. Pour lire plus cliquer ici
LES NOMS DU SILENCE
Ils sont restés les yeux ouverts dans la nuit pleine, ils sont restés avec le vent, les poings sérrés et la cendre sur la bouche, ceux qui n’ont pas de nom, sinon dans les cris, ceux qui n’ont pas d’abri, sinon la pluie. Ils regardent partir les bateaux d’or vers les îles muettes, où la mer obéit, où le sable est propre, et la conscience lavée des armes de destruction massive. Ils n’ont rien, et pourtant ils sont tout, car ils tiennent le monde comme une pierre dans leurs paumes, une douleur que l’on cache. Pour lire plus cliquer ici
GUCCI DANS LES CATACOMBES DU STYLE
C’est là où le cuir dort sur des étagères, et où les anciens sacs palabre avec les mocassins de l’histoire de la marque. C’est dans une rue ornée de pavées du roi évidemment, car le bitume est trop vulgaire pour le mysticisme fashion. Une image mystérieuse devant une lourde porte cochère en bois, qui s’ouvre comme dans un suspense d’Alfred Hitchcock, voici le concept store à la bougie bordant les catacombes dorées du Palazzo Settimanni, mausolée chic du patrimoine Gucci.
Sanctuaire hype sous Tom Ford et lieu d’exposition de l’époque où une ceinture pouvait faire rougir une nonne. Le lieu avait été ressuscité par Alessandro Michele, ce druide bohème aux cheveux longs et aux bagues multiples. Il disait vouloir “rapporter les objets à la maison”. Depuis qu’il a quitté la barque en 2022 victime d’un excès de brocart, le flambeau est passé à Sabato De Sarno comme une étoile filante. Puis récemment à Demna, l’homme qui a transformé le jogging en manifeste philosophique. Pour lire plus cliquer ici
AUTOPSIE D’UN SEIGNEUR DU LUXE
Vous ne pouvez maîtriser l’œuvre du seigneur des Arnault en ne regardant seulement que deux catégories de son groupe : la mode et luxe. Son œuvre dépasse le simple cadre entrepreneurial et touche à la mémoire collective, à la stratégie économique, ainsi qu’au mécénat culturel. Il y a, chez lui, une construction personnelle qui relève du manifeste (comme dans sa façon de bâtir LVMH). Avec un récit quasi-romanesque de son ascension qui, à contre-courant, a pris des décisions qui n’ont parfois plus rien à voir avec l’esthétique, mais avec la vision, le risque calculé et l’instinct, comme on le voit dans ses acquisitions parfois controversées. Pour lire plus cliquer ici
L’ÉLÉGANCE DE LA FRACTURE
J’ai toujours été vu comme quelqu’un de différent, pas étrange, ni marginal au sens classique du terme, simplement trop vrai, peut-être, en tout cas trop direct. Incapable de travestir mes pensées en sourires polis ou en silences complices, j’offrais mes vérités comme on tend un miroir, et certains n’aiment pas leur propre reflet. Alors, doucement, sans cri ni drame, j’ai été mis de côté. Écarté des cercles où l’on danse sur des non-dits, ignoré dans les foules sur lesquelles les mots pèsent moins que les masques. Pour lire plus cliquer ici
MARLY UN PONEY NAIN ROYALISSIME
Le simple nom évoque immédiatement des images de Louis XIV en perruque poudrée, s’extasiant devant des fontaines à parfums tandis que son lévrier italien, Narcisse, trottine dans les salons saturés de jasmin, d’ambre gris et de snobisme triomphant.
Les parfums Marly sont l’incarnation même du carambouillage moderne déguisé en luxe. Derrière des flacons clinquants, vendus à plus de 270 euros l’unité, pour un produit sorti d’usine à 10 euros tout compris (matières premières, flaconnage, pistolage et emballage, conditionnement inclus). Pour lire plus cliquer ici
LA CHINE RACHÈTE PARIS ET NOUS REGARDONS NETFLIX
Les grands humanistes de notre époque, le cœur sur la main et l’autre bien enfoncée dans la poche du contribuable, nous expliquent, avec une solennité de tragédien d’une série B, que la guerre, c’est la paix, et que la misère des uns est l’ascenseur social des autres.
Et pendant ce temps Lutèce, ce bastion de la civilisation, cette sentinelle des arts et des lettres, assiste, depuis quelque temps, à un phénomène singulier et ô combien pittoresque : l’arrivée, par vagues successives, d’une myriade de visiteurs venue de l’Extrême-Orient, et plus précisément de cet Empire céleste que l’on nomme « l’An Pire du Milieu ». Pour lire plus cliquer ici
COUSIN HUB LE CRÉATEUR DE CHANEL
Paris 2025, coup de tonnerre sur la planète mode : selon des sources absolument non fiables, mais néanmoins très enthousiastes, « Cousin Hub Barré » pourrait être le prochain directeur artistique de Chanel. Oui, lui, le cousin que l’on croise au mariage de neveux de Donald. Après tout, il ne sait ni dessiner, ni coudre, ni différencier une mousseline d’un carpaccio, ce qui, à en croire certains, illustre le couturier du moment, pourrait être un atout majeur pour accéder à la direction artistique d’une maison centenaire. Pour lire plus cliquer ici
LA PALATINE VOUS CONNAISSEZ ?
Élisabeth-Charlotte de Bavière, dite La Palatine ! Dans cette cour corsetée, pleine de minauderies et d’intrigues nauséabondes, elle faisait figure d’orage tonitruant. Là où d’autres composaient leur sourire comme on compose un poison, elle, sans fard ni flatterie, disait ce qu’elle pensait, au risque de choquer ces petits esprits amidonnés. Pour lire plus cliquer ici
DIOR PHOTOSHOP ET PERLIMPINPIN
Charlize Theron, nouvelle égérie de la haute joaillerie Dior, un cocktail de diamants, de Photoshop et de poudre de perlimpinpin. Souvent, le mois de mai voit éclore bien des choses : les cerisiers, les allergies et Charlize Theron, 50 ans de fraîcheur calibrée, comme nouvelle incarnation de la haute joaillerie, Dior et de la chirurgie esthétique. Oui, vous avez bien lu, pour la toute première fois, la maison française a décidé qu’il était temps de coller un visage aussi lisse que retoucher sur ses bibelots à plusieurs zéros de la Castellane, et zéro est son chiffre de prédilection. Pour lire plus cliquer ici
LE CAFÉ AMÉRICANO
Le Café Américano : Quand l’Espresso devient grand et fier (mais moins bon). Il était une fois, pendant la Seconde Guerre mondiale, de jeunes soldats américains débarqués en Italie. Leur premier choc culturel n’était pas les moustaches des carabiniers, ni même les pantalons trop serrés des Italiens, le choc fut l’Espresso. Pour lire plus cliquer ici
L’OMBRE D’OR UN PARFUM OUBLIÉ
Dans les salons feutrés du Ritz de Paris, où les lustres en cristal murmurent, un mystère entoure l’un des plus grands trésors du luxe : Un parfum disparu depuis près d’un siècle, créé en 1923 par un nez anonyme pour une princesse Russe en exil. À l’époque, on disait de lui qu’il avait capturé l’essence même du raffinement.
Il combinait des notes de jasmin de Grasse, de santal rare d’Inde et d’ambre gris puisée au large de Madagascar. Mais ce qui le rendait unique, c’était cet ingrédient secret, inconnu de tous, qui le rendait envoûtant au point d’être presque légendaire. Pour lire plus cliquer ici
PARFUMS DE LUXE A PRIX LIDL
Parfums Knock-Off ou l’Art hautement subversif de sentir le luxe… à prix LIDL. Voici donc ces élixirs en flacons de cristallin, vendus au prix du caviar, censés nous transformer en divinités olfactives. Sauf qu’à 180 € les 50 ml, le seul effet garanti, c’est un trou dans le portefeuille plus profond que le fondement de Michou. Mais heureusement, dans cette ère où même sentir semble vouloir être facturé, une résistance s’organise. Bienvenue dans le monde des Knock-Off, ces rebelles de la molécule, ces pirates du pif, ces champions du « presque pareil ». Pour lire plus cliquer ici
L’ARME FATALE CONTRE LES BIMBOS
Pâles simulacres de l’élégance, vitrines criardes de la fast fashion dégoulinantes de polyester et d’idiotie, elles paradent entre deux rayons “ en promo ” avec la grâce d’un cul d’éléphant sous Exomil. Égéries d’un monde qui confond TikTok avec Platon, elles brandissent un rouge à lèvres comme une arme de féminisation massive de la pensée rare. Elles peuvent, tout au plus, espérer qu’un jour un curieux ou un raffiné logera ces folles dans un volume en Vogue. Pour lire plus cliquer ici
LE CHEVREAU BOUFFE LE GROS CHEVAL BLANC
Tremblement de terre sur l’avenue Montaigne, Hermès, le petit artisan sellier, qui murmure à l’oreille des chevaux de margis, a coiffé au poteau le titan LVMH. Voici donc le carré de soie qui vient s’enrouler discrètement autour du cou du géant avec le nœud acéré de la capitalisation boursière. Une histoire d’argent, certes, mais surtout de goût, d’élégance… et de réalité financière légèrement « Courbet ».
Pendant que certains diversifiaient à outrance, empilaient les marques comme des perles sur un bracelet de gala en toc ou en tic, c’est selon… Hermès continuait la vision de Jean-Louis Dumas, lentement et précieusement. Pour lire plus cliquer ici
RENAULT LVMH UNE REFLEXION SUR L’HISTOIRE ET LE POUVOIR
À l’époque, la frontière entre survie industrielle et compromission morale était floue. Pour beaucoup d’industriels, collaborer était présenté comme un mal nécessaire. Mais l’histoire a tranché d’un jugement sévère, et l’image de Renault en a été durablement écornée.
Aujourd’hui, un parallèle troublant peut être esquissé avec des géants du luxe comme celui du Seigneur, qui entretiennent des relations économiques avec des figures politiques clivantes telles que Donald Trump. Qu’il s’agisse de l’ouverture d’un atelier au Texas ou d’autres signaux de proximité, ces collaborations soulèvent des interrogations sur la morale de l’entreprise face au pouvoir, et contre ses dires sur les bureaucrates de Bruxelles.Pour lire plus cliquer ici
VUITTON ENTRE CRACK ET COUTURE
La navette officielle de la Chambre Syndicale nous a abandonnés boulevard Sébastopol cause d’embouteillage massif, là où l’élégance parisienne vient faire un dernier clin d’œil au luxe de la Dame du Châtelet et où commence l’Europe Afro Européenne. Cela nous fait plonger dans le chaos de la gare du Nord, ancienne ascension pour Londres. Pour un instant, on s’est demandé si Nicolas Ghesquière n’allait pas nous embarquer en Russie pour faire plaisir à Trump et au Seigneur pour un petit détour stratégique vers la guerre de la soie ou les nuits de Satan noir ? Car l’escale poétique de l’Étoile du nord ou l’Étoile polaire, la plus brillante de la constellation de la Petite Ourse, pourrait donner le ton à des fourrures d’automne. Pour lire plus cliquer ici
OEUFS DU MONDE ET SOUVENIRS D’ENFANCE
Dans les bras du printemps, pointant son nez, voici le récit d’un matin de lumière où les cloches en secret glissent dans la clairière ; la terre s’éveille, parsemée de merveilles, aux doux reflets qui dorment sous la glycine. Les rires des enfants éclatent dans le vent, et une foison de petites mains pressées, cœur battant, yeux écarquillés, partent à la chasse au trésor dans le jardin de papy et mamy, où le chocolat luit, comme une promesse de l’instant, suspendue aux murmures de la pluie. Pour lire plus cliquer ici
UN BIJOU D’ÉMOI L’AUDACE À FLEUR DE PEAU
À l’approche des vacances, certaines créations parviennent à conjuguer provocation délicate et élégance sacrée. Parmi elles, un bijou envoûtant attire les regards sans les réclamer : le pendentif de la Madone. Petit, rond, discret, il évoque un mamelon d’or posé là, sur la peau d’une femme, comme une confidence offerte au monde.
À la croisée du sacré et du charnel, ce pendentif s’inscrit dans une longue tradition artistique où le sein féminin devient à la fois symbole de maternité, de désir et de beauté. Il suffit de songer aux « vierges à l’enfant de la Renaissance », où le sein dénudé nourrit et sanctifie, ou encore à « La Vérité sortant du puit » de Jean-Léon Gérôme, où le sein dévoilé devient révélation, ou chez Botticelli, dans « La Naissance de Vénus », la poitrine nue incarne la pureté du corps féminin dans sa grâce la plus sensuelle. Pour lire plus cliquer ici
TIC TAC DEUX CALORIES PAR BOITIER
Cette semaine devait être la grand-messe du tic-tac du luxe (soit deux calories par boitier pour les bimbos), the « Watches & Wonders », le temple sacré de l’horlogerie à Genève, où l’on vénère Rolex comme certains vénèrent Donald, un moment attendu car les complications horlogères aujourd’hui sont plus nombreuses que les rebondissements d’une mauvaise série de Netflix. Pour lire plus cliquer ici
LANTINK HÉRITE DU TRÔNE DES MARINIÈRES
DES COSMOBIMBOS DANS LE VIDE SIDERAL
Quatre bombes atomiques dans l’espace intersidéral ! C’est plus sidérant que la guerre en Ukraine. « Houston, on a un problème ». Dans une initiative audacieuse, « Jeff Baisos », un nom prédestiné et certainement trop influencé par des mojitos ou des gorges profondes et adepte de la pleine lune manageant son cerveau, envoie quatre icônes glamours intergalactiques vers l’espace à bord de la fusée « Bling Bling-X3000 », sponsorisée par un partenariat douteux, une plume pour faux cils et une crypto monnaie nommée “BimboCoin”. Pour lire plus cliquer ici
Protégé : LVMH ET L’IMMOBILIER
Il n’y a pas d’extrait, car cet article est protégé.
QUI SONT LES VRAIS INFLUENCEURS ?
Pourquoi pas les nouveaux seigneurs du capital, car la mode et le luxe qui, autrefois étaient l’expression du style, de l’audace et du génie créatif, se voient affubler d’un cénacle style Palais Brongniart de banquiers. Aujourd’hui, ceux-ci sont l’expression des chiffres d’affaires, des stratégies marketing et des actionnaires affamés.
Qui sont donc les vrais influenceurs aujourd’hui ? Oubliez les créateurs fantasques et les mannequins en vogue, ainsi que les journalistes, qui éreintaient les collections, ils ont tous disparu, ce sont désormais les comités exécutifs des grands groupes qui décident de ce qui est beau, désirable et, surtout, rentable. Pour lire plus cliquer ici
VUITTON À l’OUEST DE L’EDEN DU RAFFINEMENT
Bienvenue dans le western du luxe, c’est au Texas que le seigneur a déposé ses valises, ou comment rater une maroquinerie avec panache. Alors, accrochez vos ceintures (en cuir de vache vaguement tanné de plastique), parce que le rodéo du luxe « made in USA » est en pleine débâcle. La célèbre maison de luxe, parait-il, empire du raffinement à la française, avait décidé de planter ses escarpins dorés… en plein cœur de l’état proche du Rio Grande. Résultat ? Une usine qui ressemble plus à un sketch des Monty Python qu’à un atelier d’artisanat haut de gamme. Pour lire plus cliquer ici
LA NOUVELLE BAGUETTE MAGIQUE DU LUXE
L’autre nuit, sujet à une insomnie et non pas du Seigneur, j’ai regardé « The White Lotus », la série de HBO où quand les marques de luxe s’accrochent aux séries comme des naufragés à leur bouée qui sert de sémaphore. Depuis son lancement, la série ne se contente pas de divertir et de polémiquer, elle transforme chaque lieu de tournage en Mecque du tourisme de luxe, et ainsi chaque accessoire devient le Graal du consumérisme pour les hôtels, et bien sûr, les marques flairent l’opportunité comme un parfumeur en manque d’inspiration. Pour lire plus cliquer ici
LES VIKINGS ET LE LUXE
Dans les brumes glacées du IXe siècle, sur les côtes déchirées de la Scandinavie, vivait un jarl du nom de Sigvald Hrafnson. Contrairement à ses pairs, qui ne rêvaient que de pillages et de batailles, Sigvald était obsédé par une chose étrange pour un Viking : le luxe. Alors que ses hommes convoitaient l’or et l’argent des monastères, lui ne s’intéressait qu’à la soie byzantine, aux parfums d’Orient et aux pierres précieuses d’Arabie. Il croyait que le véritable pouvoir ne résidait pas seulement dans l’acier d’une épée, mais aussi dans l’apparence d’un roi. Pour lire plus cliquer ici
CHANEL COMME UN BUNKER BERLINOIS
Chez Chanel, on ne fait jamais les choses à moitié. Après avoir révolutionné la mode avec la petite robe noire et les tailleurs en tweed, la Maison s’attaque à l’horlogerie avec une audace digne de Coco elle-même. En un tour de cadran, la marque nous rappelle son talent pour l’élégance et la discrétion. Une montre taillée pour celles et ceux qui aiment le prestige, et quoi de mieux qu’un bleu profond pour sublimer une montre. Un bleu si intense qu’il ferait penser au marquage des apatrides de la dernière guerre ou d’un tableau Klein pour personne dichromatique. Pour lire plus cliquer ici
COURRIER DES LECTEURS
Cher Monsieur,
Entre la facilité qui pond sans effort et la fécondité laborieuse et quelquefois douloureuse, il y a un abîme pour les esprits comme le vôtre, et nous voyons tout de suite que vous n’êtes pas un esprit fécond. Sorte de « Néant fécal » à pensée rare qui, quand il en a une, la cuit et la recuit, vous êtes ce genre d’esprit d’une sécheresse supérieure ! Tout en surface, sans profondeur, comme les leaders d’aujourd’hui, n’ayant ni sentiment, ni passion, ni enthousiasme, à l’image du trait d’un dessinateur à l’emporte-pièce, vous remplissez les creux du travail d’autrui. Pour lire plus cliquer ici
LE MANTEAU DE JEANNE LA BOITEUSE
Jeanne de Bourgogne, surnommée « la Boiteuse », en raison d’un handicap physique qui la faisait boiter, était l’épouse du roi Philippe VI de Valois. Réputée pour son goût prononcé pour le luxe et les étoffes précieuses, elle fit confectionner, en 1340, alors que la guerre de Cent Ans battait son plein, un manteau d’apparat si somptueux qu’il fit scandale. Il était brodé d’or et de perles, orné de pierres précieuses rapportées d’Orient, et sa doublure en hermine provenait des lointaines contrées du nord. Ce manteau était si coûteux qu’il aurait suffi à armer plusieurs chevaliers pour la guerre contre l’Angleterre, ou à construire une cathédrale en or massif au beau milieu de Lutèce. Pour lire plus cliquer ici
KIM UNE AFFAIRE TAILLÉE SUR MESURE
C’est toujours la même histoire avec la « Karda chiante » ; une péripétie aussi vieille que son propre reflet dans son miroir de la vanité. La voilà, parée d’éclats dignes d’un trésor moghol (Mongol lui va si bien), ainsi sillonnant Mumbai comme une maharani d’Instagram pour assister au mariage d’un milliardaire qui paye les invités à la hauteur du séant de la Bimbo. Soudain, catastrophe ! Un diamant s’évanouit dans la foule, et la voilà en panique, quelle tragédie ! Quel drame ! Les diamants ne seraient pas éternels ? Pour lire plus cliquer ici