CHANEL LEPIDOPTERA COCO

FHCM

Il y a sans doute quelques paradoxes à vouloir traiter de l’éthos à propos d’un siècle qui s’est abondamment vanté d’avoir liquidé la poésie de son vocabulaire. De fait, le terme même d’éthos renvoie d’abord vers des contemplations, sa cohorte de proscrits, et tous ces mots grecs balayés par le souffle libérateur soi-disant de la société d’aujourd’hui. Ce mot ne s’emploie PLUS guère chez nous que par moquerie pour indiquer un style prétentieux et boursouflé.

La vie est ainsi faite et tout porte à espoir, car de ses échecs, de ses douleurs, nous gardons l’hypothèque de nos erreurs, et Carine Viard, chaque fois un peu plus, avance pour transformer la marque aux deux C, après un Karl tonitruant de rayonnement, elle brillera finalement dans l’ombre de la maison.

Les dernières robes comme des papillons, éventails de soie comme aurait pu dire Gérard de Nerval, robes qui se déploient en couleurs azurées comme des ailes dorées de Lépidoptères, minuscules ailes de voiliers maltraités par le vent, pétales superfétatoires qui vagabondent dans les jardins du Champs-de-Mars et finit la présentation en beauté.

Anonymode

Laisser un commentaire