BALENCIAGA LA FOU RIRE

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Le voyage fantastique de Balenciaga qui nous emporte dans une procession pour le Père Lachaise, « Pet à son Âme ». Il semble que le créateur Demna ne soit pas dérouté par un show pour les filles de mauvaise vie, avec des vestes scotchées, difficile à voir, car le décor 3D allant de Paris au Grand Canyon passant par les Alpes était assourdissant comme la musique d’ailleurs. Mais, où est la Bretagne ?

C’était un de ces après-midi magnifiques où tout Paris était bloqué pour la mille et unième fois par le demi-marathon. J’aurais voulu que le temps s’arrête mais là c’était le taxis. Alors libre comme l’air, je marche loin sur l’horizon pour regarder les reflets de l’instant qui s’emparaient des ponts de Paname pour les faire briller.

Voici la déferlante d’un semblant de prodige onirique que, pour Demna, je considère comme une activité mentale pathologique, pour des modèles vides de création qui donnaient le sentiment d’être réalisés par le diable en personne. Rêve de kérosène pour que les modèles aient l’air de marcher sur les braises de la bimbo assise à côté de moi, à la manière d’une certaine promenade biblique. Le show a donc commencé avec une tenue de « Panthiiriririr » aurait dit la vieille israélite à ma gauche, suivie de la Fouriririre pour finalement moins d’angoisse que d’habitude et plus d’humour.

On se souviendra de ce spectacle pour sa prise de recul par rapport aux silhouettes extrêmement surdimensionnées et pour sa scénographie époustouflante, mais pas pour la mode qui s’en suivra dans les boutiques. Mais le Breton propriétaire, celui dont le seigneur des Arnault dit que le seul diplôme qu’il a c’est son permis de conduire, avait quand même attiré les stars du moment dont la « karda chiante »; une caution qui dit que même en Bretagne on connait les stars de « Californication ».

FM

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