HINDI OR A MUMBAI

FHCM

Jeudi, à Mumbai, Dior a publié une campagne spéciale media, mettant en scène les tenues de la collection de septembre. La princesse, Indira, née Nehru, à l’élégante silhouette inspirée des contorsions du temple de Khajuraho, survolait toutes ces pisseuses de bimbos qui, déjà du temps du maître milanais de l’époque, l’illustre Gianfranco vénérait Shiva « le bienfaisant « .

La Maria était secrètement, quant à elle, très attirée par la Maharane Mangala « Vas-yadela-chate-GPT » faisant ainsi, à son attention, un plaidoyer à l’Inde et au temple avec ses sculptures en bas-relief si érotiques, patrimoine mondial de l’Unesco. Son assistant, sortant directement de la fabrique des crétins de la mode ultra-cultivés, comme tout assistant qui se respecte, avait confondu Osso bucco, avec l’Unesco. Mais, finalement, « bas » relief pour Maria, cela sonne véritablement juste quand même.

Mumbai, à la fois connue pour ses somptueux palais royaux situés autour de lacs artificiels, et pour son Bollywood, avait attiré la nouvelle présidente de Dior, venue directement de son palais du bout de l’île Saint-Louis pour voir si celui-ci était à la hauteur des palais des Maharaja. Son Mari était aussi présent, et complètement « Free » pour devenir le sultan de la ville « beuh ».

Nature indienne, inspirée des somptueuses broderies dorées des ateliers Chanakya dirigés par la sémillante Karishma Swali, le type de femme indépendante que la milanaise apprécie particulièrement pour un « Delhi » qui n’en ait plus un depuis 2018. Merci Oscar Wilde.

Le défilé, qui se déroule devant la Porte de l’Inde, le monument le plus visité de la ville, après ma voisine Nabila Krishna, qui pense que Tolstoî n’était « guère épais ». Tout un programme ! Ainsi, j’Adior présente une version de sa collection de décembre condensée par les pieds des éléphants de la princesse Tam Tam grande prêtresse de « Vice Nous » Zi Zi pan-pan.

« Le choix de cette destination est profondément lié à notre histoire et à nos passions communes » a déclaré la nouvelle Directrice générale, car notre affinité avec l’Inde est indéfectible, tissée dès les débuts de la maison en 1947 – j’aurais dit des affinités brodées – justifiant ainsi un héritage ancestral de fabrication low cost pour clientes riches. Après le Tote Bag, sac de courses des concierges pour clientes en manque de Jouy qui se font une toile. Voici la collection digne des « ladies bars » du sud de Mumbai, là où « Di-or », il fait froid. Mais dans quel monde Vuitton !

FM

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