FOOD & WINE BAR

FHCM

L’accueil est familial et espérons que cela ne soit pas la Famille Adams. Petit restaurant tout en noir qui met des couleurs dans les assiettes, et ici tout est fait maison. Vous y trouverez des rillettes rilleuses, du pâté en croute doré, des pommes dauphines loin de la place du même nom, puisque que c’est non loin de Notre Dame de Paris en réalité. ( Je rigole – rien de tout cela). Et c’est Monsieur l’Italien, qui découpe la langue française au couteau qui s’y colle. La commande fut prise avec beaucoup de difficulté pour la compréhension devant l’énoncé de celle-ci » Vu avis un polerond avec nivet et soce de bœuf, cuite à étouffé pendant quatro heurte« . Bref, nous n’avons rien compris mais, de toute façon, il n’y a que deux plats. Nous prenons donc celui où nous avons compris le mot bœuf.

Voici donc le paleron que l’on trouve usuellement dans le pot-au-feu, et celui-ci avait la particularité d’être aussi sec que chicotin (il provenait certainement directement de l’île de Socotora). La sauce sur le navet ne suffit pas à hydrater car celui-ci avait été atteint de la sècheresse et de la canicule réunies du sud de la France, comme si Poséidon avait finalement disparu des Dieux Grecs.

Simple en apparence, le duo « d’huîtres gratinés » comme entrée, nous a enchanté le palais. Ça sonne « Bledina premier âge », mais ça résonne comme une entrée de fête et nous avons bêlé de plaisir à la première bouchée. La bimbo qui m’accompagnait, se prenant pour Simone de Beauvoir me dit : C’est seulement quand on ouvre une huître qu’on réalise si elle a eu une vie bien remplie ». Pas la peine de l’ouvrir, elle, pour s’apercevoir que dans sa boîte crânienne le vide y règne en maître. Restaurant à bobos parisiens où l’addition pour quatre faisait un doublon de l’arche d’architecture baroque que l’on trouve sur le billet de cent euros. Toutefois, à recommander pour la carte des vins qui oscille entre la Roumanie et l’empire Austro-Hauteroise.

F

5 rue du Pont Louis Philippe
75004 Paris

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