PROENZA SCHOULER NY 2022

FHCM

L’industrie a beau s’accrocher au streetwear, Jack McCollough et Lazaro Hernandez de Proenza Schouler n’en ont cure. Depuis plusieurs saisons, ils peaufinent leur version d’une veste serrée à la taille, drapée et attachée sur le côté. Il s’agit de trouver la beauté dans le chaos, expliquent les créateurs ce que d’autres pourraient interpréter comme un excès de petits fours au petit déjeuner chez Tiffany, des « éclairs » de génie.

En ce qui concerne l’inspiration de la collection, celle-ci reprend les basics de l’artiste surréaliste Meret Oppenheim, artiste peintre Berlinoise, membre du mouvement surréaliste des années 1920, aux côtés d’André Breton, Luis Buñuel ou encore Max Ernst. Artiste que les Bimbos de la grosse pomme qui m’entourent, ne connaissent certainement pas.

Célèbre pour son style anatomique et animal, celui-ci est caractérisé avec une robe rouge imprimé animal avec les cicatrices du temps qui passe, afin de retransmettre la blessure et l’obsession de la séparation de sa ville par un mur. Les ballerines vernies moulées sur les orteils étaient cependant très tendances, comme la course d’Antigone de Sophocle, courir les pieds nus, transformées en chaussures de haute couture, mais, il est vrai, qu’ ici à New York, c’est un autre monde.

Anonymode

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