LE VENT D’ARMOR

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Souvent le hasard est le travestissement favori du destin, car là il faut le connaître pour trouver « LE VENT D’ARMOR ». Avec un petit air de ces restaurants qui redessinent au pinceau de l’art nouveau la vague de l’ancien modernisé « remettant Raymond Poincaré aux oubliettes » dans un décor que la Samaritaine du Seigneur des Arnault ne renierait point.

Si le littoral des Côtes d’Armor est, avant tout, reconnu pour sa côte sauvage escarpée, cela ne l’empêche pas d’abriter quelques-unes des plus belles plages de France, et venant avec ma blonde bimbo Russe de prédilection, qui, en réalité, est bretonne de son état, nous nous apprêtions à la dégustation, papilles au garde-à-vous.

Et, en effet, nous savourons la qualité, et nous sentons très vite que tout est ultra-frais. Le chef nous offre un voyage sur cette belle côte de granit à chaque bouchée. Couteaux à en pleurer de plaisir, je m’enivre d’un vin blanc « Château de Tracy », pouilly fumé tout à fait remarquable pour oublier le show de Yanina couture.

Promettre sans décevoir donne un reflet réussi d’une cuisine dans la délicatesse. Les bonnes adresses s’échangent depuis la nuit des temps sous le manteau, et comme tout choix dépendant de l’humeur du moment ainsi que des personnes qui vous accompagnent, là pas d’ambiguïté, la bimbo fera le support d’une soirée qui avait commencé à la collection de « On Aura Tout Vu », et qui aurait pu finir dans le caniveau si notre retenue naturelle n’avait pas mis le holà.

Un estaminet où l’on défend la Gaule, et la Gaule justement nous l’avons eu à l’arrivée des coquilles St-Jacques aux truffes, mais aussi plus tard, dans la soirée, pour moi, en tous cas. Adresse à faire impérativement connaître aux gens de goût, car voilà un festin sans accro et sublime. Merci à vous et de votre accueil.

Anonymode

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