DIOR 2022 MONOPOLI

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Sur une musique de Beata » Il quadro di troisi » commence la présentation Dior. Les Beatas sont des femmes de la péninsule Ibérique, vivant à la fin du Moyen Âge et au début de l’époque moderne, qui menaient une vie religieuse informelle dans des communautés appelées beaterios. Bref une bande de profiteuses de la religion pour s’enfermer et se brouter le gazon maudit à foison ou à toison, c’est selon. Au fond de la salle, l’inscription « Il Gioco del nonsense », en français « le jeu de l’absurde », tout un programme ! Mais qu’a bien voulu nous dire la créatrice du Maitre de Granville ?

C’est un choc de couleurs qui accueille les invités arrivant au Jardin des Tuileries pour découvrir la collection de Maria Grazia Chiuri. Des œuvres de l’artiste Anna Paparatti recouvrent les murs sur 300 m2 de reproductions peintes à la main, tandis que la piste peinte est aussi disposée à la manière d’un jeu de société, probablement le Monopoly pour le Seigneur des Arnault ! Cela me semble de bon aloi.

L’ensemble rend également hommage au décor du « Piper Club » ; la boîte de nuit qui était l’épicentre de tout ce qui était à la pointe de l’art, de la musique et de la culture dans la Rome des années 1960, le palace local de Grumler et de sa sœur bien mal aimée. Mais, concernant la collection ; rien à dire sous le soleil de Dior qui fait du Courrèges et qui mute et re-mute sans cesse pour arriver à transformer les clientes en Italiennes du quartier historique de Ballaro, à Palerme entre muses crapuleuses et boxeurs de Rocco et ses Frères. C’est l’effet de la « Zara-ification » de Dior.

Anonymode

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