DIOR L’INCONNU DU LAC

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Dessinée par Christian de Portzamparc, architecte du prestigieux prix Pritzker, l’incroyable façade, face aux nuages, donne sur le lac et arbore maintenant une cascade de rivières et de torrents qui parcourent le ciel de la Suisse, usuellement neutre. Les journées montent comme le building en graine, pour la moisson du cash et l’air, qui n’est pas haillonneux, a effacé les différences et file doucement dans le balancement des flots du Léman.

Comment la peur serait-elle distincte de l’espoir devant la nouveauté ? Voici  donc le gouffre aux  désirs, telle une ode au savoir-faire d’excellence, si envoûtant avec ces pétales qui s’entrelacent et qui s’élèvent vers le ciel. Subtile vision du seigneur, d’une inexpugnable férocité. Le Maître de Granville en aurait été tout retourné. Et dans le vent, qui effleure les pétales, un léger bruit se fait entendre, car la poésie vit souvent d’insomnie perpétuelle.

FM

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