VUITTON PARIS 2024

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Il y a parfois des luttes internes dans la compétition des créateurs qui sont bénéfiques pour certains groupes. L’arrivée de Pharrell Williams chez Vuitton Homme a probablement propulsé, hors de sa léthargie, le créateur de Louis Vuitton Femme. C’était hier au carrousel, dans la cour carrée du Louvres, qui accueillait les tentes, comme autrefois, par le très regretté grand Jacques, que les couturiers avaient quitté peu à peu pour présenter ailleurs, pensant que le centre de Paris n’était pas pertinent.

Un grand chapiteau transparent imitant pour la circonstance le pavillon Baltard que Verlaine nommait les dentelles de Vulcain. Mais, qui l’aura remarqué dans cette populace de 4 000 personnes invitées qui sont venues mettre le quartier et la rue de  Rivoli en émoi ce mardi soir pour clôturer la Fashion Week de Paris.

Une collection qui présente le meilleur de Nicolas, depuis longtemps, avec ce sportswear chic et futuriste, qui définit sa couture qui de temps en temps peut-être audacieuse. Comme cette veste de Norfolk du duc du même nom, mais qui, en réalité, s’appelait Henry Fitzalan Howard pour les intimes, grand amateur de chasse devant l’éternel qui commanda cette veste en 1860. Comme une étude de la faille spatiotemporelle en opposant le futur et le passé, il réalise une approche visionnaire comme le petit jurassien Louis en son temps.

La maroquinerie de toile plastique se porte désormais ! et les sacs iconiques deviennent « It-dress » aux coupes déstructurées, recouvertes du célèbre monogramme LV, très très chic, mais probablement le seul grain de sable de ce défilé qui vient gripper la mécanique, à mon goût.

Une ovation prolongée pour le petit Loudunais et c’est avec un sourire radieux qu’il fêtait ce soir ses dix ans dans la maison, vêtu en couleur Soulage, comme toujours pour faire écho à la collection du seigneur des Arnault.

FM

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