CAROLINA HERRERA NEW YORK

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On a couru à travers ce vide planétaire que l’océan sépare de Paris à Big Apple, pour une rotation de la planète en sept heures. Cercle concentrique de la plus grande ville pour la mode dont le diamètre couvre plus de cinquante kilomètres. A l’Est apparait déjà la sombre réticulation des femmes de Madison Avenue qui se confond avec  la coiffe de la Wintour et les immeubles de Brookling.

Direction ouest pour le Queensborough Bridge, dans le dos les lumières de Manhattan et les buildings se mirent dans l’Hudson River du milieu de la journée qui commence déjà à descendre. Il est 16 heure. La traversée du pont se fait dans un Uber, à tombeau ouvert, avec la radio à fond qui nous saoule du blues de B.B. King.

Carolina Herrera, ou la quête de l’Espagne profonde, celle de Cadix, port d’attache de la marine espagnole du XVIe siècle, à la cité de Cordoue ville d’Andalousie, celle qui va rapporter des dollars romains dans la ville la plus prolifique du monde. Ici à Big Apple pas de Mezquita, mais le dollar pour seule religion. Face à moi, la Wintour, qui n’a plus vraiment d’âge, reconnaissable à ses lunettes noires et sa coupe Mireille Mathieu, embrasse avec gourmandise Diane Kruger, méconnaissable avec son opération de « liturgie » et la « Voge ienne » revient dans la position initiale, droite comme un « I », sourire de convenance avec son balai dans le « culte ».

Poésie de « Guadalupe » et expression culturelle riche qui englobent la danse, la musique et le chant, voici la mode aussi. Métissage d’éléments issus de différentes cultures qui coexistent ; des juifs, des musulmans, des Africains, des Caribéens et, surtout, des gitans, qui ont traversé ces terres, et apporté leurs éléments culturels, générant ainsi cette riche expression qui est le flamenco. Je vous laisse juge avec cette vidéo. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires.

FM

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