THOM BROWNE PRE 2024

Non classé

Thom Browne ou le signe extérieur de richesse intérieur, pour une des plus personnelles collections qu’il n’ait jamais présentée. « Dis dessine-moi un hurluberlu ! » Avec son sens de la couleur chatoyante de la dernière collection, c’est un contrepied parfait car le gris le « soulage » maintenant. La couleur de Thom, cette saison, ce gris symbolise le raffinement, la maturité, et le conservatisme dans un cocktail, savamment construit, de la vague Trumpiste qui s’annonce. Il y a une jupe plissée, type Tartan, source inépuisable de créations pour Ecossais en goguette, qui pourraient ringardiser Vivienne Westwood et Alexander McQueen. La collection d’un artiste androgyne, qui encense mon esprit errant de juif et pâtre Grec à la « foi ».

Et malgré tout, c’est de la poésie d’un autre temps livrée dans ce somptueux écrin, inaccessible et insensé de la grosse pomme, initiée pour un indéfectible plaisir de l’œil. Donner est un besoin physique et psychique, et l’adrénaline d’un cœur à la recherche du plaisir c’est aussi de la partager ensemble dans la ville de « Taxi Driver » et d’Edgar Allan Poe .

FM

 

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