UN DIPLÔME POUR INFLUENCEURS

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Un diplôme pour influenceurs ! Avec trois années d’étude pour apprendre à montrer son séant et vendre des crèmes pour le corps à déformer un éléphant. Voilà donc la nouvelle formation pour apprendre les techniques des bimbos de la Fashion Week, ou comment s’exiler à Dubaï pour fuir la fiscalité Française, utiliser des salles de gym pour faire grossir vos muscles et votre tout petit kiki. Faire la promotion pour des thés pour maigrir en 24 heures en vous donnant la diarrhée qui elle n’est certainement pas verbale.

Apprendre à organiser des » beauty.false » sur les réseaux sociaux dans ce royaume du fake qui est internet. Utiliser les applications de retouches photos pour transformer n’importe quel quidam en top model en deux temps trois mouvements. Vente de faux permis, de fausses cartes d’identité, mais aussi de la méthamphétamine, le business frauduleux qui a pour égérie « Miss coup de couteau 1990 » qui a donné le ton en se faisant épingler par la répression des fraudes pour « pratiques commerciales trompeuses sur les réseaux sociaux ».

Arnaques, produits dangereux, « drop shipping », promotion de la chirurgie esthétique, et toutes les petites magouilles de ces « hommes et femmes-sandwichs » issus du monde de la télé-réalité. Mais, qui seront les professeurs de ces nouveaux élèves ? Irons-nous les chercher en prison ? Faites leur faire monter un petit « Page » de peur que leurs larcins ne s’érodent au soleil.

Il faudrait peut-être d’abord leur apprendre à écrire le Français, et parfois même, à parler celui-ci, afin que ces idiots d’astreinte arrêtent de martyriser la langue de » Molaire » comme ils disent » et de Jean-Jacques Puceau.

Mais, penser que sa petite personne puisse vraiment avoir une influence sur la société, c’est à peu près la même chose que si Roustintin se donnait le nom de créateur, et que Dany Merland, qui passe sa journée chez le coiffeur, pense avoir une société de « Conne unication ». Les réseaux sociaux périront par les réseaux sociaux. Alors, en effet, il fallait bien réglementer cette « Pro Fesse Sion », qui s’appelait autrefois le journalisme.

FM

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