VUITTON TAXI DRAVEUR

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C’est l’expérience d’un Paris à la française que Nicolas Ghesquière a voulu nous introduire pour sa collection automne-hiver 2024 ; ouille ouille… je sens que je vais avoir mal à mon anorectal. Un « fondement » sonore construit pour le défilé par Philippe Parreno et non pas « parano » comme me dit la fille de la presse, et c’est dans l’ancienne grande salle de bal de l’Hôtel d’Orsay, aujourd’hui Musée que le grand carnaval commence.

C’est le bruit des embouteillages mélangé avec les camions poubelles qui viennent pour les ordures ; j’ai alors pensé, étant légèrement assoupi, qu’ils venaient enlever ma voisine. Devant le musée, une foule d’aficionados complètement hystériques poussait des hurlements quand les stars arrivaient pour assister au show. Catherine De-vieille, en tête, la star de 79 ans venait chercher son ticket de présence à 60 000 euros. Elle a beau accusé son âge, le vrai coupable court toujours.

Mais, revenons au sujet principal. Il y a eu un bon nombre de vêtements classiques faciles à porter tout en essayant de faire preuve d’imagination quand même. Ainsi, le défilé s’ouvre sur de magnifiques vestes plissés et drapés cintrés a la ceintures avec jupes courtes, d’autre très gonflées qui rappelaient le bibendum Michelin emballé par Cristo. Un clin d’oeil au collier de perles de ma mère avec trois rangs de perles « d’inculture » ; icône du style français interprété à la manière viennoise par le viennois de la vienne des fausses perles pour un sentiment de pacotille. Superbes robes abstraites brodées en dentelle à la Chiuri, une copie du petit génie baltringue, Olivier Rousteing ou inversement, c’est selon, nous dira demain la Vogue des journalistes Télé.

Et, parce que Paris n’est pas toujours une fête, une section en noir et blanc pour stigmatiser l’uniforme des serveurs de café réimaginés à la  » Jean-Michel A Partir ». Enfin, le cuir d’un manteau à chevrons Kamel en trompe-l’œil qui ressemblait plus à un manteau de la Waffen SS mais qui, pour Paris non loin du centre stratégique de l’hôtel Meurice, était de bon aloi.

La dernière section du défilé intitulée « voyage » mêlant « qui mono » sapience de soie avec culotte de Zouave et bagages à mettre dans les boutiques Vuitton à des prix « extravagantesques » pour des Chinois toujours plus en « Mâle » de besoin de reconnaissance mais surtout pour apprendre à devenir des experts d’eux-mêmes.

Mais, le plus surprenant, ce sont ces lunettes du futur, celles qui vous éclairent les yeux et où vous ne pouvez rien voir. Et avec les nouveaux écouteurs Louis Vuitton, vous écouterez les billevesées toute la journée de la maison et vous ne verrez rien de ce qui se passe autour de vous à l’image des jeunes d’aujourd’hui. Ne rien voir et ne rien entendre pour la maison, sera un vrai bonheur en perspective pour déambuler sur les trottoirs parisiens, mais attention à ne pas marcher dedans. Ne reste plus que : ne rien dire, mais cela est un chantier en construction !

FM

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