J’AI DIT CÉTACÉ

FHCM

Une Bimbo déambule devant le centre de pestes du Palais des « Tokés ». Ayant mis des talons aiguilles, cette riche Texane avait un poids qui faisait de la publicité pour des loukoums, et avec ses chaussures « Loubou-catins », elle avait fini par trouver du pétrole au Texas. Une autre à la collection Rolland avait des chaussures en arête-de-poisson, et c’est à ce moment que j’ai dit « Cétacé ! »

Si Dieu m’avait fait l’honneur de me consulter, je lui aurais conseillé de placer les rides des femmes sous leurs talons, car si les talons hauts étaient si merveilleux les hommes de la profession en porteraient. Les sots usent des gens d’esprit comme les petits hommes portent des chaussures à talonnettes.

Une Bimbo, qui avait l’estomac dans les talons, mais qui aurait préféré avoir « l’étalon » dans l’estomac, me pousse pour venir mettre son séant ; une partie sur sa chaise et l’autre sur ma cuisse. Caricature de ces femmes qui fréquentent la Fashion Week, à qui il est interdit d’exprimer un semblant d’idées ou d’articuler un seul traître mot sur quoi que ce soit en dehors de leur éternelle préoccupation de prendre des « selfesses » comme un autodafé. (auto de fé;  venant du latin « actus fidei », c’est-à-dire « acte de foi )

Des parfaites crétines que vous pouvez reconnaître par leurs yeux de vache ahurie ou de chiennes qui pissent à demi noyé sous leur paupière supérieure botoxée, et qui vous regardent avec cette impertinence idiote que beaucoup paieraient cent mille euros pour le tableau de Magritte, celui avec la fumée au bout, mais cela n’est pas une P.

On distinguait déjà, du temps de Franz Liszt, trois personnages dans ces femmes qui couraient derrière sa calèche. Ces bimbos d’autrefois, ennemies du genre humain, imbéciles patentées, et surtout des grandes malades du sexe à la sauce Bovary, mais, avec l’évolution, les deux premières qualités ont eu tendance à saborder la troisième, et avec la malveillance naturelle de la jeunesse, c’était surtout l’imbécillité qui, par sa fatuité, a fini par triompher. Un combat de titans dans un seul corps, une force constante et invisible d’un cerveau que rien ne peut ni épuiser ni remplir, c’est déjà un tour de force ! Il  faut bien leur trouver quelques qualités.

FM

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