GOOGLE PLATEFORME POUR LA MODE

FHCM, Non classé

Le secteur de la mode, dont on estime qu’il génère plus d’émissions de gaz à effet de serre que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France réunis, se tourne vers une plateforme ouverte fournie par Google pour l’aider à retracer sa chaîne d’approvisionnement. Et malgré le flot de publicités de marques et de vêtements individuels qui se disent « durables », « écologiques » et « positifs pour le climat », seule une cinquantaine de marques se sont engagées à atteindre les objectifs de réduction des émissions fondés sur des données scientifiques, fixés par la charte de la mode des Nations Unies pour le changement climatique.

Et même avec ces engagements, le secteur est en passe de générer près du double de la quantité d’émissions nécessaire pour atteindre l’objectif consistant à empêcher les températures mondiales d’augmenter de plus de 1,5 °C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Lors d’un récent test pilote de Google Explorer, des marques telles que H&M, Adidas et Allbirds ont été invitées à télécharger leurs propres données d’approvisionnement, qui ont été évaluées en fonction d’un certain nombre de facteurs environnementaux propres à chaque région, notamment la pollution atmosphérique, la biodiversité, les gaz à effet de serre et la qualité de l’eau.

Google dispose d’une équipe de 80 personnes qui travaille sur l’Explorer, consacrant 20 % de leur temps au projet, et affirme qu’elle lancera la plateforme gratuitement au public l’année prochaine. Maria McClay, responsable de l’industrie du luxe chez Google, a déclaré que le projet était né d’une séance de brainstorming visant à déterminer « où la technologie et les données de Google pourraient avoir le plus grand impact ».

Ce projet pourrait également contribuer à redorer une image positive pour Google car l’année dernière, la division « Cloud » de l’entreprise a fait l’objet de critiques lorsqu’un rapport de Greenpeace a révélé qu’elle fournissait à des entreprises pétrolières et gazières des outils d’intelligence artificielle personnalisés pour les aider à localiser et à extraire des combustibles fossiles. Google a depuis promis de cesser de créer ces outils.

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