L’ATELIER DE CHINE

FCHM

Voici la collection la plus sublime de la Fashion Week et le thème en est L’Art nouveau, style artistique qui se développe dès la fin du XIXe siècle, d’abord en Belgique puis en France. Il s’épanouit dans l’architecture et dans les Arts Décoratifs. La recherche de fonctionnalité est une des préoccupations des architectes et designers. L’Art nouveau se caractérise par des formes inspirées de la nature, où la courbe de la nature domine.

Contrairement à beaucoup d’autres mouvements artistiques, l’Art nouveau ne cherche pas à promouvoir un système précis de principes artistiques inventé par un artiste ou un groupe d’artistes et de théoriciens. Le nom lui-même est celui d’une boutique à Paris, la Maison de l’Art nouveau, ouverte en 1895 par le marchand d’art allemand Siegfried Bing. Pour Bing, comme pour beaucoup de ses contemporains, la civilisation européenne traverse une période de grandes turbulences et est confrontée à des changements politiques, sociaux et technologiques sans précédent ; le monde de l’art et de la décoration doit donc répondre aux exigences de cette évolution.

Mais, l’art ne peut jamais être nouveau, avait coutume de dire Mucha. Par ces mots, il signifie que l’art est éternel et n’a rien à voir avec des modes éphémères. Indifférent aux nouvelles sociétés artistiques et à leurs débats techniques, il était également critique à l’égard de « l’art pour l’art », qui méconnaît l’importance de la représentation des idées. Il est donc paradoxal que Mucha doive sa notoriété à l’Art nouveau qui, précisément, fut largement tributaire de la mode. Féminine, élégante et gracieuse, la mousseline de soie et les broderies y sont légion.

La maîtrise à la fois de la technique et la justesse de la splendeur de l’Orient est mélangée au soleil levant de l’Est. Magie de l’Asie qui fusionne les parfums du musc du Tonkin et du jasmin et cette écriture calligraphique qui stigmatise à elle-seule tout un peuple. J’aime les jonques et leur voile dressée comme des robes de Haute Couture qui résume cette atmosphère si particulière de l’Asie. Quand Chateaubriand racontait son itinéraire de Paris à Vladivostok ou Lamartine son voyage en Orient, Delacroix peignait la fiancée d’Abydos, quant à la Chine, elle créait des feux d’artifice. Merci Mr Yew, Responsable de la Marque L’Atelier ainsi que Mr Terence Chu SHFW SIFS APAX GROUP pour l’accueil qu’ils ont réservé à notre représentant local.

Anonymode

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