FOURNIÉ FENÊTRE SUR SCOOP

FCHM

Actrice fétiche d’Alfred Hitchcock, devenue princesse à 26 ans, beauté blonde dont les yeux bleus glacés conquirent la planète, Grace Kelly est l’une de ces icônes hollywoodiennes dont l’allure mythique aura marqué Julien Fournié pour cette saison ; la mode et le cinéma, une histoire d’amour aussi bien dans les salles obscures que dans les backstages. Une femme noire, en « New Look » du Maître de Granville, est recouverte d’écailles, vampe de douceur comme un ange noir qui glisse dans l’Oratoire. La blonde des années 50 n’avait qu’un objectif : être féminine à nous en donner le vertige.

Ce look rappelle les années prolixes de la Haute Couture parisienne ! En effet, pendant les 6 années après la Seconde Guerre Mondiale, toutes ces Maisons de Couture, qui avaient arrêté leur activité, reprirent de plus belle ! C’est pendant cette période d’effervescence du luxe que de prestigieuses enseignes comme Balenciaga, Balmain, ou encore Carven voient le jour, et Julien veut nous le rappeler. Après  guerre les progrès technologiques donnent naissance à de nouvelles matières : on travaille désormais le polyester, le polyamide et l’acrylique, et c’est la même chose aujourd’hui : les nouvelles technologies viennent bouleverser le monde de la mode.

La beauté d’une femme est dans ses yeux parce que ce sont les portes de son cœur, là où l’amour se cache, et souvent la vraie beauté se reflète dans son âme. Le glamour des années 50 est incomparable, car l’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais. Après tout, la mode n’est pas quelque chose qui existe uniquement dans les vêtements, la mode est dans l’air portée par le vent. On la devine dans le ciel, dans la rue, et ce n’est pas seulement un logo, mais souvent une silhouette toujours reconnaissable.

La mode, c’est ce que vous offre les créateurs quatre fois par an, mais ce que propose Julien, c’est le style et c’est ce que vous choisissez. Sa mode change notre vision du monde et le point de vue du monde sur nous. Le créateur et sa machine à rêves fait son cinéma à l’Oratoire du Louvre. Il nous emporte dans sa rêverie du glamour de son enfance. Le créateur est comme les acteurs ou les actrices, il a soif de reconnaissance et d’amour, et certainement plus que nous autres. Alors, Julien, sachez-le, nous vous aimons beaucoup, car, avec vous, demain ne sera jamais hier et sera toujours nouveau et, ce jour d’après, c’est à vous que nous le devrons : une fenêtre sur mode, car vous nous avez mis la main au collet. Voici pour vous le plus profond secret que personne ne connait. Voici la racine de la racine et le bourgeon du bourgeon, et le ciel du ciel d’un arbre appelé un artiste qui grandit plus haut que l’âme que ne peut espérer l’esprit. Vous êtes ce précieux qui garde les étoiles pour nous les rendre en robes.

Anonymode

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