BALMAIN JEAN PAUL MARINÉ

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Robes à rayures et marinières de sortie pour Jean Paul Rousteing ; une inspiration toute trouvée : l’inspiration des autres. Comme sa cousette, Monsieur 2 jours d’Esmod vient nous présenter une « plage à YA », mais pour lui le « ya » n’est que le « oui » de l’allemand le plus célèbre de France, j’ai nommé Karlitou de Charnel.

Une collection proche de la Côte d’Opale, c’est mieux que la côte « d’Azor le chien », mais plutôt la côte de « propal ». Une collection d’un peu de partout et, surtout de matou qui ronronne la litanie du vêtement sans talent. Encore et encore la copie d’un roumain plutôt que d’un Rousteing qui demande encore un peu de considération et prêt à se prostituer pour un fleuve de talents qu’on lui aura accordé, mais le seul fleuve qu’il a en vue c’est le St Laurent mais celui du Canada.

Une collection à rayures que l’on voudrait voir rayer du cosmos de la mode. Balmain 1946 n’est pas l’âge du créateur, le clin d’oeil au sweet des universités américaines, c’est peut-être pour nous rappeler qu’il n’a aucun diplôme de mode. Cette génération grossière, mais surtout pas élevée, se donne des airs de décontraction sociale et sexuelle qu’elle n’a pas.

La génération « Y » c’est la génération « Yakitori », qui mange japonais et qui pense que le modèle américain est un modèle absolu, prenant appui sur le déphasage entre leurs besoins et leurs attentes, un mode de fonctionnement qui est un fossé générationnel .

Toutefois, la décontraction ne doit pas nous faire perdre de vue que certains sont des affreux voyous qui se cachent dans votre entourage. Ce sont ceux que vous pouviez autrefois identifier par leur mauvaise éducation. Ils se mêlent aujourd’hui à la masse des non élevés et, cela nous pose un véritable problème pour les identifiés. Mais, sachez, Monsieur, que quand on vous envoie un courrier, il est de bon ton d’y répondre.

Anonymode

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