BALMAIN L’OEIL DE LA CONNAISSANCE

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C’est dans le 19e arrondissement parisien qu’Olivier Rousteing a choisi de dévoiler sa nouvelle collection masculine. Une des bimbos dans le bus voyant l’arrondissement demande à sa congénère si il fallait qu’elle emporte son passeport. Il était nul pour la femme dans ses défilés depuis 15 ans, voilà donc le premier défilé masculin, après quatre ans d’une pause café, mais celle-ci visiblement n’a pas amélioré sa couture.

Voici l’homme couture, le plus démuni de la Fashion Week et le plus pathétique. Il est un lexicographe amateur à lui seul, pour une couture sortie d’un crachat glaireux effectuant lentement sa descente morbide vers le sol et qui vous répond : « je suis le trou noir dans l’univers ». Martelant de son aiguille le bons sens, il est aux antipodes de la tendance d’aujourd’hui.

Des visages comme des yeux et des bouches comme le poème d’Aragon, les « Yeux d’Elsa », ou l’œil unique « symbole de l’essence et de la connaissance divine » un message peut-être qui devenaient motifs scintillants ou tatoués en all-over pour essayer de nous séduire, « mais après réflexion trop de culture pour ces jeunes « adulescents » pas finis ».

Indéniablement, le traitement des coupes a été soigné. Soyons magnanime pour une fois, et les accessoires plus pertinents. Le bruit court que le petit féminin avec sa nouvelle coupe Afro s’est vu remercié dans les secteurs où il dessinait tout par de vrais professionnels de la mode, lui laissant ainsi le rôle de vitrine ou homme sandwich de la marque.

Certains vêtements ont des parures dorées à la Paco Rabanne, et comme un message, il donne au plus vieux mannequin de la Fashion Week « Naomi Cancel » la clôture de son défilé « Homme » ! Accusant quinze kilos de trop sur la balance, il est véritablement l’ennui du genre couture, qui souille les lettres de noblesse de Monsieur Balmain, sorte de radio gravidité qui cherche toujours à briller encore et encore…, et qui ne rayonnera jamais.

FM

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