PAOLO CARZANA D’ORIGINE LÉTALE

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Paolo habille les femmes comme des garçons et les hommes comme des pieds. Alors que l’on nous raconte que la collection aurait dû être sur la féminité, les vêtements, qui sont sans intérêt, sont peut-être écolo ? Expérimentation du laid mais surtout du faux, la collection Paolo Carzana a une inélégance distincte d’un chiffonnement de vêtements pour une philosophie couture qui se rapproche du néant de la créativité et de Bernard Henry Levy, ainsi que d’une expertise brouillon du Marrant

Le bluff sur le « pouah », mais surtout le bluff sur le moi, avec sa misérable vision qui rafistole les vêtements avec les fils d’ariane et coud avec des moufles « Mon-clérical ». Ce qui est également phénoménal dans ce grand cirque, c’est le viatique de Stendhal et l’énergie dépensée pour pas grand chose, car un défilé de mode ne dure environ que quinze minutes. Mais, quand vous êtes paresseux ou sans inspiration, vous pouvez toujours dire que l’on a volé votre collection, une collection unique qui sera facile à retrouver, et de toute façon, invendable.

Comble de l’ironie, les mannequins courent déjà à leur prochain défilé sur Paname, le public « bimbolisant », lui qui n’a rien retenu, retourne dans leur studio de 20 mètres carrés, avec leurs selfies qui leur permettront de survivre jusqu’à la saison suivante sans déprimer.

FM

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