QUAND J. MOUCLIER PARLAIT DE MARC BOHAN

FHCM
C’était la pureté de l’enfance, ainsi que le surréalisme de la jeunesse, et son visage si doux évoquait la renaissance et la simplicité en même temps ; un homme dont le charme impose sa loi. Pour Dior, il va imaginer des collections à la simplicité sophistiquée dans une discrète insolence.

Un cristal de transparence qui donne à ses collections la finesse et la douceur sublime que l’on peut reconnaitre instantanément comme chez tous les grands couturiers. Il aimait la sophistication et la complexité technique, tel était le fil conducteur de son travail, c’est maintenant que je comprends ce que Bohan me disait alors : « le cœur le dit mais les oreilles des autres restent sans écoute ».

Le grand Jacques avait dit, en son temps à Jacques Rouet, que cet homme simple, peu médiatique, était un plus pour la maison, et en remerciement, il avait réalisé un manteau de fourrure pour ma femme. C’est d’ailleurs le seul de tous les manteaux, dans un cambriolage, que les cambrioleurs avaient emporté. Délicieux homme qu’une flamme invisible animée de passion rendait invincible.

FM Pour JM

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