VALENTINO LE CHANT TIZI

FHCM

Deux heure moins le quart avant Jésus piste, mais surtout un voyage plus digne d’une épopée de Giuseppe Balsamo, comte de Cagliostro, dans un épisode de Koh-Lanta. En effet, l’après-midi avait tout pour plaire ! A cinquante-trois kilomètres de Paris, avec une heure pour sortir de la ville, et en addition une heure de route en « Car A Disiac « , plus une heure de retard pour le show, cela fait, si je compte bien, trois heures pour au final la Haute Clôture de la mode à la sauce « made in » Italie.

Un château d’un « conte de fait » et renaissance, qui plus est, entouré de jardins à la française de Le Nôtre, que les bimbos attribueront au célèbre pâtissier. Les mannequins passent devant la statue équestre d’Anne de Montmorency pour descendre le grand escalier extérieur de chantilly, une crème comme me dit ma voisine, fervente dilettante des majorettes sans bâton et fille illégitime de Zahia et de Franck Ribéry avec une intelligence de neurones peroxydés comme ma sœur.

Une simplicité pour le moins trompeuse, et quand une robe colonne lie de vin défile devant nous, j’ai pensé à la mise en valeur du nouveau domaine du seigneur des Arnault, le château la pompe, comme on surnomme dans la profession le célèbre, et néanmoins grabataire, Lisier Grumler.

Puis, une cape qui n’est pas de bonne espérance, avec une capuche en fleur comme ma bimbo de voisine ou l’homme de Tolède c’est selon, rouge sang Valentino, sans « règle » prédéfinie, et avec un effet plus « secta-culaire » que spectaculaire. Tandis qu’une robe du soir bleu électrique surmontée d’une cape couverte de sequins argentés venait faire concurrence à Jean-Paul Gaulé, qui lui-même l’avait piquée à Capo Banal.

Nous sommes comme dans ce film « Une journée sans fin » où Bill Murray, chaque jour, rejoue le réveil de la Marmotte, mais là, c’est plutôt le réveil du blaireau. Le directeur artistique de la maison Valentino sort de son rôle strict dans un Château, alors Chapeau comme aurait dit Jean Barthet !

Extravagance de glamour, et recherche progressive des méandres de l’usure d’hier et des rêves de demain, pour une nouvelle manière pleine de personnalités pour célébrer les Médicis et sa renaissance. Un festival de couleurs qui oscillait entre le sublime de la vieille école, et les créations exubérantes et « mioche » du nouveau petit génie de la mode, le jardinier de « Vilmorin », pour le meurtre de la couture dans un jardin français, cela semblait de bon aloi.

FM

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