YAMAMOTO UN GAVROCHE A PARIS

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C’est un gavroche ou un poulbot que Yamamoto nous décrit. Ce gamin de Paris est presque une caste. Ce mot, gamin, fut imprimé pour la première fois et arriva dans la langue populaire en 1834. C’est dans un opuscule qu’il fit son apparition. Le mot « poulbot » vient de celui qui, le premier, les a dessinés : Francisque Poulbot, et dans les faubourgs de trésors rapiécés aux couleurs buissonnières, sous sa casquette de Gavroche, c’est sur un air de Kalimba voué à la méditation, que Yamamoto joue avec l’enfance d’un gamin au bord de la Seine pour un romantisme qui flâne sur Paris.

Culture mélangée entre le komusō et le Gavroche pour une collection superbement poétique qui émeut et qui console. Travail du maître en sous-sol, et comme dans le texte de Victor Hugo, l’homme, qui passait dans le givre et le vent, comme un rayon du ciel triste aux bords des lèvres, tend les mains en les joignant pour Éros.

Son manteau, tout mangé, étalé largement sur la chaude fournaise couvrait l’être, et ressemblait à un ciel noir étoilé comme un haillon d’où pourrait ruisseler la pluie et l’eau des fondrières dans un éclat si aveuglant. Je regardais assourdi de musique japonaise, et sous cette bure, apparaissait une constellation de beauté, mais quoi d’autres grand Dieu aurais-je pu voir.

FM

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