TAISNE RIOCOUR AU SOMMET DU SUBLIME

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C’est pétillant un voyage au cœur de la Côte des Bars, une journée à travers la féérie des rayons du soleil qui se couchent sur les vignes, et qui émerveillent. Voilà donc le palais du plaisir avec sa volupté du superflu et de la fantaisie, qui nous emmène au cœur du médiéval pour finir sur la colline de la Bio dynamique.

Il y a en France parfois des chapelles, qui, sans bruit, exportent l’image de celles-ci dans toute sa grandeur, sorte de déesse abstraite qui fait s’échapper d’un flacon, après une très légère détonation, la joie d’un seigneur du vin et de Bacchus réunis. Voilà donc la Côte des bars avec ces 866 hectares de vignes, et une commune qui possède la plus grande superficie viticole de toute la Champagne.

C’est Pierre qui nous accueille avec sa fratrie, il veille au sommet du plaisir des autres à l’égal d’Hélios. Coco Chanel disait sur le champagne : « Je bois seulement du Champagne à deux occasions. Quand je suis amoureuse et quand je ne le suis pas ». Ici on produit en famille du nectar qui aide à l’émerveillement des papilles, mais surtout, on est passionné. La terre de Ricey passe du mystique au divin avec Pierre, c’est renversant, mais bouleversant aussi. Un concept d’historiens me direz-vous ? Non, je pensais plutôt à un réseau de liens qui régit une famille pour un ensemble de pôles qui fondent les pentes du cœur des autres.

À travers la féérie des rayons du soleil sur la pente, je m’émerveille de voir un château familial si plaisant, la Cour d’Honneur où je peux imaginer encore la vénerie et sa meute d’autrefois, avec en arrière plan une allée de platanes si hauts qu’elle ferait envie à la Sequoia National Park. Je suis plongé dans un décor d’un livre d’histoire. Une énorme cheminée pour rôtir des poulardes et faire ripaille, un château à l’atmosphère de ces grandes demeures chaleureuses que seuls les gardiens de ce temple aiment à vous exprimer. Merci à vous pour votre chaleureux accueil.

Bien sincèrement.

F

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