NEW YORK 2026 INUTILE MAIS INDISPENSABLE

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Dans un contexte mondial, particulièrement morose, les clientes réclament de la légèreté. Et de la légèreté, il y en a : elle souffle sur les sarouels chics de Michael Kors afin de méditer sur le prix du gaz, les robes en maille de Proenza Schouler et ainsi économiser sur la « clim » en laissant passer l’air et les blouses rose tendre de Rachel Comey pour ressembler à un chamallow de luxe. Entre grandes tendances et coups d’éclat textiles, voici le best of de la Fashion Week de New York 2026… version revue et corrigée par l’humour de FM

  • Le tailleur animalier de Sergio Hudson : idéal pour vos réunions Zoom où l’on ne voit que le haut. Vous êtes tigresse en-dessus, pyjama en bas, et personne n’y verra rien.

  • La chemise à col Super Size Me de Campillo : pour une mode pensée pour cacher les triple-mentons des post-orgies. Bonus : elle peut servir de nappe de secours lors d’un pique-nique.

  • Le body à découpes d’Off-White : parce qu’il fallait bien inventer la tenue qui laisse deviner 80 % de la peau tout en affirmant « je suis habillé par Courrèges peut-être, c’est tendance».

  • Le sous-pull à volants d’Ashlyn : pratique si vous avez toujours rêvé de ressembler à une meringue vivante.

  • Le bermuda « quiet luxury » de Forme : un bermuda comme les autres, mais qui chuchote « je coûte trois loyers ».

  • La jupe en chaîne d’Area : enfin un vêtement qui fait aussi antivol pour scooter.

  • La mini fleurie de Theophilio : parfaite pour les pique-niques champêtres, jusqu’à ce qu’une abeille décide que vous êtes littéralement un bouquet.

  • Le top sculpture de Grace Ling : on n’est pas sûr si c’est une tenue ou une installation contemporaine, mais ça se porte avec conviction et une bonne assurance contre la casse.

  • Les robes froncées de Collina Strada : le seul vêtement qui se froisse déjà exprès, histoire de ne jamais sortir le fer à repasser.

  • L’ensemble carte postale de L’Enchanteur : enfin un look pour envoyer des nouvelles de votre corps entier.

  • La jupe boule de Kate Barton : oui, vous ressemblez à une cloche de Noël, mais dites-vous que c’est arty.

  • La silhouette noir et blanc de Ralph Lauren : un hommage aux photocopieuses et aux vaches normandes, selon votre humeur.

  • La chemise extra longue de Brandon Maxwell : plus besoin de pantalon, de robe ou de rideau de douche.

Bref, le printemps-été 2026 s’annonce comme la saison où votre dressing ressemble à un zoo en solde, à une salle d’attente chez l’orthopédiste ou à une installation contemporaine sponsorisée par le ministère de l’Absurdie : après tout, la mode, c’est fait pour rêver… ou pour rire jaune devant le prix de l’étiquette. Non ?

FM