LE TRUMPONATOR DES USA

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Voici donc cette masse obèse de suffisance, ce monstre d’inanité gonflé d’air vicié, cette baudruche vociférante qui confond la grossièreté avec l’esprit, l’insulte avec l’humour, la cruauté avec la force, une caricature d’homme qui se croit puissant alors qu’il n’est que le jouet de ses pulsions. Ce Goliath sans grandeur, ce colosse sans âme, cette limace au teint de pâte à modeler, ce « Jabba le Hutt » en cravate qui avait déjà été manipulé par Poutine 20 ans auparavant en lui mettant probablement dans sa couche une fille de l’est.

Sorte de machine à éructer des banalités haineuses, avec cette bouche béante d’où ne sortent jamais que des choses absentent de profondeur, de finesse, d’intelligence. Un vide ambulant qui se donne des airs de roi alors qu’il n’est qu’un bouffon graisseux, voyou de pacotille qui frappe toujours plus bas, toujours plus lâchement, toujours contre les plus faibles. Larbin rampant devant les forts, et hurlant sur les faibles, ce carnaval d’imbécillité qui se prend pour une épopée, et qui incarne à la perfection la rencontre désastreuse de la stupidité et de la méchanceté,

Créature de cauchemar qui fait paraître Nixon respectable, Bush intelligent. Cette chose grotesque transforme la politique en foire d’empoigne et la bêtise en spectacle. Un Frankenstein de la vulgarité dont même son créateur, s’il existait, détournerait le regard avec un effroi muet en criant qu’il n’avait jamais voulu engendrer une telle horreur, et pourtant il est là.

Trumponator, cet amoncellement de défauts, abîme de bassesse, gouffre de ridicule, farce sinistre et erreur de la nature qui s’est persuadée d’être l’élu, alors qu’il n’est rien, absolument rien, sinon la preuve que l’humanité est capable de s’avilir jusqu’à applaudir sa propre déchéance.

FM