FERMETURE ESTIVALE : ENFIN !
Chers Lecteurs et chères Lectrices, fans de l’ombre, détracteurs discrets, clients imaginaires et bimbos de l’apocalypse (mes muses, mes copines préférées, que je salue avec leurs faux ongles qui cliquettent comme des castagnettes), l’heure est grave : la société ferme pour les vacances.
Oui, ce moment tant redouté par certains, et tant espéré par d’autres : je pars, tout ferme, rideau et silence radio jusqu’à nouvel ordre (ou jusqu’à ce que la clim’ de mon hôtel de luxe tombe en panne et que je revienne vous hurler ma souffrance sur Instagram).
Ne vous méprenez pas, c’est une nécessité. Mon cerveau est en grève depuis début juillet, mes idées ressemblent à des blagues d’un comité d’entreprise, et mon égo, cette bête sauvage que j’élève depuis l’adolescence, a décidé de partir faire une retraite spirituelle (au Club Med).
Je suis donc contraint de m’auto-fermer. C’est violent, mais salutaire. Car, dans le fond, je ne m’aime pas du tout. Rien de ce que je fais ne trouve grâce à mes yeux. Même cet article que vous lisez est déjà nul à mes yeux. Mais j’y tiens, c’est ma signature : le dégoût esthétique de moi-même, comme dirait un philosophe qui aurait eu la malchance de rencontrer Lucien Pages.
Alors oui, je me moque. De vous, un peu. De moi, beaucoup. Car le sarcasme, c’est ma crème solaire émotionnelle. Et l’humour, ma seule forme de management. Si vous n’avez rien compris, c’est normal : moi non plus.
Mais que les choses soient claires : cette fermeture n’est que temporaire, et sera vécue comme une trahison par mes bimbos favorites, qui comptaient sur mes articles pour meubler leurs neurones au chômage technique. Mes reines, je vous demande pardon. Je reviendrai, plus aigri, plus fatigué, mais bronzé de la main gauche, pas à cause de la masturbation, mais grâce au golf. Mais comme d’habitude, les meilleurs papiers de l’année dernière seront postés tous les matins sur Facebook. Je vous souhaite de bonnes vacances à tous.
Signé :
Le Directeur Inutile, mais bronzable