ZEGNA FASHION CLUB SANDWICH
Zegna, l’art de l’oignon chic et très chaud, mais grâce à Alessandro, vous serez en sueur avec style à Dubaï. Sartori, directeur artistique de la maison, a eu une révélation vestimentaire ; superposer les vêtements. Oui, et même quand il fait 42 degrés à l’ombre, car la garde-robe, c’est comme une boîte de chocolats. Concept révolutionnaire, de mélanger ses vieux vêtements avec les nouveaux, ce qui permet de garder ses fringues préférées, de les assembler avec des pièces fraîchement achetées, et ainsi sauver la planète. Un hommage fashion à Marie Kondo qui aurait oublié de jeter les trucs qui ne « spark joy » qu’à moitié.
J’ai donc ouvert ma penderie dans laquelle j’ai trouvé un pantalon d’ado rebelle que j’ai mis avec une veste de l’entretien d’embauche raté de 2013 pour essayer. C’était audacieux, poétique, mais à part la thermorégulation que cela aurait pu générer, c’était ridicule ! Car penser que je pouvais rentrer dans un vêtement acheté en 2013 aurait juste été un rêve.
Le concept du costume sandwich pour une superposition digne du 41 rue Quincampoix – « les initiés comprendront – un poncif bien éculé. Chez Zegna, on ne fait pas dans la dentelle, mais dans le lin ultra-light, avec des costumes qui pèsent 300 grammes. Pour vous donner une idée, c’est à peu près le poids d’un croissant… ou du cerveau d’une bimbo motivée. On ne sait pas trop s’il s’inspire d’un panini ou d’un club sandwich, mais l’idée est là : empiler les couches avec une technique de double couture. C’est la Haute couture façon tartine.
En bref, du lin ultra-léger pour donner l’illusion de la fraîcheur, des couches, manière lasagnes italiennes de luxe, une philosophie vestimentaire simple avec une petite odeur de souvenir vintage, mais globalement pas mal quand même.
FM