BIBHU MOHAPATRA MADE IN INDIA

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Présentation de robes, savant mélange de Georges Chakra et Eli Saab, avec un zest de Givenchy post-mortem, avec des bijoux inspirés dont le créateur a souvent entendu parler l’« Art des Cons ». Une couture pour ceux qui cherchent leurs tenues pour les prochains «Wall of Fame» de la société du bling bling des miss Bimbos 2025 pour la nuit des longs couteaux comme nous a appris Nabilla Verge Nana.

C’était à l’hôtel préféré de mon père, « Le Pierre », avec ce public si acteur qui descend de la cinquième avenue par vague, car finalement le spectacle de la mode est plus souvent dans la rue que sur les podiums. Sorte de mariage de la raison et du cauchemar, pour enfanter un monde toujours plus ambigu avec tous les spectres sinistres qui errent dans le paysage des rêves que l’on achète. L’horreur, qui n’est pas toujours humaine mais souvent botoxé, prend une ampleur gigantesque, et sa sinistre singularité ébranle toujours la salle. Son intensité, mais surtout sa nature, ont dépassé les limites admises des attachées de peste avec leurs neurones au chômage technique.

Bibhu Mohapatra est né à Odisha, en Inde et la jeune nymphe, à mes cotés, me demande s’il est indien. Je lui réponds non hindou. Visiblement, elle ne connaît pas la différence. Il a immigré aux États-Unis pour poursuivre ses études supérieures et s’est ensuite inscrit à la Fashion Institute of Technology (F.I.T) de New York sorte de M.I.T en moins bien de la mode ressemblant plus au géant vert du Marrand sur les bords de la Seine.

En 1997, il reçu le prix de la critique du FIT, comme quoi elle est toujours aisée, mais l’art est difficile. Meilleur créateur de tenues de soirée de l’année, il peut maintenant aller se coucher. Il a attiré l’attention des plus grandes marques de luxe et, tout en terminant ses études, il a été embauché par Halston en tant qu’assistant designer. En 1999, il accepte le poste de directeur du design du fourreur français J. Mendel, où il met ses talents à disposition pendant neuf ans. Aux âmes damnées, la valeur n’attend pas non plus le nombre des années.

FM

 

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