JACQUES MOUSSE C’EST LE POMPON

Non classé

Les lumières du temple de la fondation Maeght, son raffinement culturel et séculaire, pour ce petit sans grade, qui ose s’infiltrer. Faut-il véritablement qu’un homme soit ainsi affamé de gloire pour le pousser à ce vil brigandage intellectuel, comme un écumeur misérable de la planète mode, et son acharnement de bourbeux de manche du 19ème siècle comme pour nous dire : avez-vous compris ? On n’a jamais employé autant de mannequins, actrices et bimbos de supermarché à vouloir me rendre bête. Oui, nous avons compris que vous avez lu un livre sur la mode !!!

La Jenner « Kardachiante » et Gigi « Amibe », qui me donnent des aigreurs d’estomac, ont arboré des looks qui devraient faire sonner la caisse de la boutique. La fabrication n’a jamais été le point fort de l’homme de « La La Vende », ou Jacques Mousse, comme on l’appelle dans la profession, et cela n’est pas la présence de Julia Robert, qui s’est éclipsée d’Hollywood Boulevard, pour une Pretty Woman devenue la Pretty Oma qui va relever le niveau.

C’est l’épaule arrondie du premier mannequin qui pose problème, car réalisée par un styliste modéliste récemment engagé dans la maison, cette manche que l’on appelle dans la couture « manche gigot » est le leitmotiv de la collection, peut-être pour nous cuire comme le « Gigot de 7 heures » du même nom. Innovation ! Pas vraiment, car c’est à l’époque Victorienne au 19ème siècle que celle-ci a été inventée, mais le sait-il le coutumier du pire qui n’a jamais fait d’étude de mode.

Présentation à Saint-Paul-de-Vence, certainement pour faire croire qu’il est un grand artiste, comme son copain de Villemorin qui ne sera resté qu’un feu de paille ou de lavande, c’est selon. Entre les sculptures de Giacometti, les mannequins presque aussi maigres de la Fondation Maeght, « Jacque Mousse » nous donne, par ses collaborateurs, pour une fois, des vêtements de versaillaises après Versailles. Voilà donc la fille des Yvelines qui se transforme en rien, et cela malgré la prestation de la fille de Monica Bellucci, belle comme la femme d’un autre.

Il faut quand même être magnanime. Cette collection est plus facile à avaler que la protubérance d’entre jambe de Didier Grumler et la prostate de l’homme de Tolède. Une collection centrée sur les people du public, c’est plus pratique pour les retombées de presse pour son attaché de peste le petit page, qui lui « Lucien » pardon « l’ancien » couturier raté « des ses veines, » qui ne connait pas plus les écoles du marrant pour les avoir trouvées trop durs en son temps. Personnellement, quand on veut abuser quelqu’un, je trouve que l’on n’est jamais assez dur. Pas vous ?

FM

Laisser un commentaire