CASSE DU LOUVRE UNE MASTERCLASS EN INCOMPÉTENCE

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Vous avez suivi l’affaire : un cambriolage, des bijoux royaux, et 80 millions qui se sont volatilisés plus vite qu’un ministre mis en examen. La France s’indigne, le Louvre pleure, et l’assureur fait un AVC.

Mais, permettez une idée simple, économique, écologique, et typiquement autrichienne : et si le Louvre avait simplement exposé des bijoux Swarovski ? Oui, des copies. Des cristaux de précision autrichiens, comme disent les communiqués de presse quand ils veulent faire passer du cristal pour un miracle.

Parce qu’entre un diamant de l’impératrice Eugénie et un zirconium Xirius “taillé par laser et certifié ISO 9001”, soyons honnêtes : le touriste japonais, la bimbo visiteuse en talons qui fait des selfies, ou même le cambrioleur avec deux bras gauches, personne n’aurait vu la différence.

Finalement, les voleurs repartent heureux avec des hotfixes collés à 180 degrés sur du velours recyclé, le Louvre dort tranquille,
et la France économise 80 millions d’euros.

Mais attention, Swarovski n’est pas seul dans la haute imposture de luxe, il y a aussi les bijoux « Burma », ces petits malins de la Place Vendôme, qui pour les riches, réalisent des copies de vrais bijoux pendant que les originaux dorment au chaud dans un coffre à Genève. Résultat : la baronne peut trinquer sans stress à côté du champagne et des mains baladeuses, parce qu’en cas de vol, elle perd juste du plaqué rêve.

C’est là qu’on voit l’exception culturelle Française, le peuple vole de vrais bijoux, les riches portent des faux, et au final tout le monde fait semblant d’avoir du goût. Seuls les hauts fonctionnaires,  « les préraphaélismes « , les cultivés apprécieront, ne dirigent pas les caméras du Louvre là où il faut !

Alors oui, le Louvre aurait dû y penser : remplacer les joyaux royaux par du Swarovski x Burma. Ainsi, quand le cambriolage arrive, on laisse faire, les voleurs repartent heureux, la France reste brillante, et le contribuable, pour une fois, ne se fait pas tailler.

Si Napoléon III vivait aujourd’hui, il ne dirait plus “L’État, c’est moi.” Il dirait : “L’État, c’est Swarovski mais monté chez Burma.” et là, pour le coup, ce serait vraiment du grand art.

FM