L’EMPIRE TENTACULAIRE QUI NE VEUT PAS MOURIR

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Après la Formule 1, que nous réserve le Seigneur demain ? Qui sait, peut-être un parfum pour chiens ou des chaussettes connectées pour poulpes. On ne voit rien d’autre qu’éventuellement le papier dans nos commodités, et pourtant, le monstre continue de s’étendre. Chaque déclinaison, chaque sous-marque, chaque gadget inutile est un cri de survie : “Regardez-moi, je suis partout, donc j’existe encore.”

Le petit Vosgien d’hier est devenu un empire tentaculaire, une hydre dont la seule obsession est de ne jamais mourir. Plus il s’étale, plus il se montre, plus il finit par saturer l’air et les esprits, et à force d’être sur toutes les étagères, dans toutes les publicités, il se condamne lui-même à l’oubli, comme Pierre Cardin, qui fut partout et nulle part finalement.

Ce groupe-là ne se contente pas de croître, il dévore. Il transforme l’absurde en stratégie, le superflu en nécessité, et le ridicule en monument. Et, nous, simples spectateurs impuissants, on regarde cette bête engouffrer le monde dans ses griffes de marketing, jusqu’au jour où il ne restera plus qu’un gigantesque rouleau de luxe, parfumé et estampillé à son nom, ultime vestige de son empire suffocant. Qu’en pensez-vous ?

FM