Auteur : Mouclier
DIOR OU LE CARRÉ DE l’HIPPOPO-TA L’ANUS
Autrefois, Dior, c’était l’apanage du rêve, du « New Look », du tailleur « Bar » et des toilettes si raffinées qu’on les aurait cru cousues par les anges en gants blancs nommés catherinette. Aujourd’hui, Dior, c’est… une casquette arborant une « logorrhée » éléphantesque, des sneakers vendues au prix d’un sein en « silly conne », et des sacs « Saddle » qu’on croirait échapper du dressing de Lizzie Velasquez.Pour lire plus cliquer ici
THIMOTHÉE APRÈS LA CRÈME LE BEURRE
Timothée Chalamet ou le syndrome du canari amoureux ? C’était dimanche soir, sur le tapis rouge des Oscars 2025, le plus américain des français a osé la teinte la plus risquée du spectre vestimentaire : un jaune éclatant entre le poussin de Pâques, le cocu à la Montespan ou la Fiat 500, couleur « post-it » oublié au fond d’un sac.
Un choix audacieux, car porter du jaune, c’est toujours une déclaration. Et dans le cas de Timothée, la déclaration semble être : « Je suis l’homme de personne, mais le canari de tout le monde. » Coïncidence ou stratégie chromatique bien pensée, ce jaune couleur beurre de Bretagne était salé, et arrive pile au moment où sa relation avec Kylie Jenner alimente les rumeurs les plus folles. Un jaune « cocu » ? Certains diront que le doute est permis. Mais, après tout, en amour, comme en mode, il vaut mieux prévenir que guérir… Pour lire plus cliquer ici
VERSACE VÉNITIEN PLURIEL
Quand Donatella Versace transforme votre literie en haute couture : la mode atteint-elle son paroxysme ou son point de non-retour ? Mais, pour Bob, l’homme qui, béni des dieux du kitsch, a regardé une tringle à rideaux et s’est dit : « Tiens, et si je faisais une robe pour Scarlett Honiara. Résultat : une parodie légendaire « d’Autant en Emporte le Van » concept à la Jacques Mumuse. Mais, si Mackie a osé détourner la déco de salon de Donatella Versace, alors, oubliez le concept de « dressing-room ». Bienvenue dans l’ère du « bedroom chic » ! Pour lire plus cliquer ici
DSQUARED 2
Trente ans de création, et les frères Caten avancent toujours à la manière d’une cavalerie romaine… en retard, mais avec panache ! Mardi soir, leur show était aussi extravagant que la crinière de lionne de Naomi Campbell, 54 ans, un mix improbable entre les boucles sauvages de Tina Turner et les jambes interminables d’Adriana Karembeu, le tout saupoudré d’un brin de Cher dans sa période disco ébouriffée. Pour lire plus cliquer ici
GUCCI À TOMBEAU OUVERT
Gucci en mode intérim ou l’art de faire patienter en attendant (désespérément) un nouveau directeur artistique ? Un show monté à la hâte, moins d’un mois après le départ précipité de Sabato de Sarno, qui lui-même n’avait tenu que deux petites années avant de voir les chiffres plonger plus vite qu’un sac en béton du seigneur dans » l’Arno. » (les cultivés apprécieront). Pour lire plus cliquer ici
MAKE BRITAIN GREAT AGAIN
Les éclats chromatiques des étoffes et les broderies florales des saisons cèderont la place à une armée de trench-coats sophistiqués et de manteaux d’officier revisités. L’histoire était dans les capes de pluie, aux capuches bordées de fourrure et d’écharpes imposantes à franges effilées. Une palette chromatique qui s’impose allant du brun profond au vert anglais et bordeaux intense s’entrelaçant dans un récit stylistique aux accents terreux et racés et d’un bleu roi, que nous appellerons le bleu Charles III, bien sûr. Pour lire plus cliquer ici
ENTRE BAROQUE ET MINIMALISME
C’est officiel : Prada voudrait mettre la main sur Versace ! Un mariage de « Badasse » qui ferait trembler les podiums à venir… Et probablement, au seul nom d’acquisition, le seigneur doit observer tout cela en dégustant un espresso non-ristretto, hors de prix sur son yacht de 300 mètres, regardant le clapotis que cela peut engendrer sur un bâtiment si grand.
D’après une source non autorisée, Prada fouille actuellement les tiroirs de Versace, sûrement à la recherche d’un héritage caché en imprimé léopard ou d’un collier doré XXL qui aurait échappé à la vigilance des douanes. Pour l’instant, rien n’est signé, et on imagine bien Donatella Versace, lunettes noires vissées sur le nez, en train de peser le « pourpre et le comte ». Pour lire plus cliquer ici
HERMÈS LE RETOUR
Pour cette Saint-Valentin, j’ai décidé de redécouvrir la boutique Hermès, un lieu que je n’avais pas foulé depuis un incident qui m’avait laissé un goût amer. Il y a quelques années, une personne de la communication de la marque m’avait laissé des messages insultants sur mon répondeur, une déception profonde pour moi, d’autant plus que ma rancune, tenace comme celle de tous les Scorpions, ne s’efface pas facilement. Je sais que ce n’est pas une qualité enviable, mais c’est ainsi. Ayant laissé donc le dieu Vidar de la mythologie nordique, je gare mon vélo au coin du Faubourg. Pour lire plus cliquer ici
COMME UNE GRIPPE EN ENFER
Les jours s’étirent, pâles et silencieux,comme des ombres effilochées au bord d’un rêve brisé, le temps s’égoutte, goutte après goutte, dans mes veines fatiguées où l’orage fait son nid.
FORMULE LVMH
LVMH met les gaz et appuie sur l’accélérateur dans la Formule 1 : ainsi, le luxe, le champagne et le Dieu Chronos seront au rendez-vous en 2025. Après avoir habillé les Jeux Olympiques de Paris de ses plus belles étoffes, LVMH passe la vitesse supérieure en s’offrant un ticket sur la grille de départ, mais sans « chou marreur », un légume pas assez chic. Pour lire plus cliquer ici
AIR FRANCE 90 ANS D’ÉLÉGANCE
Toulouse, ville de l’aviation, accueille une exposition qui va ravir les passionnés et les nostalgiques des voyages où l’on servait encore du foie gras en classe économique. À partir de ce 12 février, le musée « l’Envol des Pionniers » ouvre ses portes sur l’histoire d’Air France ; cette compagnie légendaire qui a fait voyager la France de la bourgeoisie.
Une immersion qui plonge le visiteur dans l’histoire de cette compagnie qui a traversé les âges avec élégance et quelques zones de turbulences. Fondée en 1933, elle a vu passer des uniformes plus stylés que les collections automne-hiver de la Fashion Week actuelle, et des menus à bord qui feraient rougir certains restaurants étoilés de la capitale. Pour lire plus cliquer ici
L’A.I. UN DANGER POUR LE LUXE
La suppression massive de données liées aux informations sur les personnes transgenres, homosexualité ou sur le changement climatique marque une nouvelle ère de la manipulation par le gouvernement de Trump. En effaçant ces éléments des bases de connaissances, on impose une vision biaisée du monde, où seules certaines vérités subsistent. Lorsque des leaders populistes prônent un « nettoyage des données », ils ne font pas que remodeler le discours public : ils préparent un monde où seule leur vérité subsiste. Or, une démocratie repose sur le débat, sur la confrontation des idées et sur l’accès à une information complète et honnête. Pour lire plus cliquer ici
L’ESSENCE DU SUD ET LE SOUFFLE DU DIABLE
Dans le monde des parfums, où les effluves sucrées et fleuries s’affrontent en duel dans des flacons précieux, un vent de rébellion souffle. Voici « Aïoli » de Jacques MuseMuse, la première fragrance qui ne cache pas son caractère. Déjà Villon, Verlaine, Apollinaire, mais aussi des rimailleurs du dimanche, obscurs et oubliés de tous maintenant, faisaient des gauloiseries pleines d’ivresses et de gloutonnerie, des hymnes charmants à la gloire du melon, de la pêche ou du gigot, mais de l’ail ; rien. Sera-t-il inspiré par sa Provence, façonné par l’ail qui assommerait Méphistophélès. Pour lire plus cliquer ici
UN DUO IMPROBABLE MAIS HILARANT
Imaginez un instant Pamela Anderson, l’icône absolue des années 90, la sirène en maillot de bain rouge, « avec ses prothèses amères », qui a fait courir des générations entières sur la plage, débarquer en haute couture. Oui, oui, vous avez bien lu. Pamela, sur un tapis rouge de Paris, se retrouve maintenant aux présentations pour voir des robes qui coûtent le prix d’un studio sur St-Germain, et des chapeaux si grands qu’ils pourraient servir d’abri de jardin, mais surtout, cachez ces rides. Pour lire plus cliquer ici
COACH FALL 2025
Lundi après-midi, Coach a fait son grand retour au Park Avenue Armory, un édifice historique situé au 643 Park Avenue à Manhattan, à New York. Ce bâtiment en brique fut construit en style néo-gothique en 1880. Sur une bande-son live rendant hommage à David Lynch, Stuart Vevers a présenté une collection résolument new-yorkaise, inspirée des années 90 avec le style des jeunes du centre-ville. Pour lire plus cliquer ici
UN INTELLIGENCE MODOLOBOTOMISÉE
Voici donc l’intelligence artificielle qui nous promet un avenir radieux ! Cela va-t-il changer notre vie de mettre à notre disposition une intelligence sans intelligence ? Alors que l’on nous vend l’IA comme une technologie révolutionnaire, capable d’anticiper nos moindres désirs, on passera surtout notre temps à se commander des objets absurdes parce qu’on aura cliqué une fois par hasard sur une publicité. Résultat : après avoir cherché un livre sur le Kamasutra, Amazon vous proposera une bimbo géante en latex, j’aurais plutôt dit en « silicone ». Pour lire plus cliquer ici
CATHERINE LE YAOUANC OBE
C’était vendredi soir, à la résidence de l’Ambassadrice du Royaume-Uni en France que Dame Menna Rawlings qui remettait la décoration d’Officer of the British Empire à Catherine Le Yaouanc Directeur Général de la Franco British Chamber pour son exceptionnel dévouement au développement des échanges économiques franco-britanniques depuis plus de trente ans. Une reconnaissance exceptionnelle pour une femme française. Pour lire plus cliquer ici
SLIMANE & GUCCI THE CLUBBING IS BACK
Avec en toile de fond, des œuvres inspirées de la Grèce Antique, des dieux et de ses héros, qui se propageaient comme un tsunami sur le web. Une vision souvent de l’Hôtesse de l’air, fantasme des années 50, avec un clin d’œil à Françoise Dorléac et de l’homme, dont ma mère était secrètement amoureuse, Jean Desailly : célèbre critique littéraire dans le film « La Peau douce », qui entame une liaison extra-conjugale. C’est une époque où les femmes ne trainaient pas les hommes, après avoir couché avec eux, au tribunal. Pour lire plus cliquer ici
JACQUEMUS LE PROVENÇAL COUTURE
Dans la jungle impitoyable du luxe, il y a ceux qui créent, ceux qui copient, et ceux qui recyclent les vieilleries en criant au génie. Jacques « Mumuse », lui, appartient clairement à la troisième catégorie. Cette fois-ci, il nous pond un sac qui ressemble étrangement à une pochette en crocodile des années 1930. Coïncidence ? Certainement une exhumation des coffres d’une grand-tante bourgeoise post mortem.
Mais on peut aisément imaginer la scène : une réunion d’équipe aux abords du Parc Monceau, et un assistant, nerveux de ne pas avoir trop branlé son cerveau la nuit dernière, brandit un vieux sac en cuir patiné, car on ne « Patine pas avec l’amour » : puis la « Porte » s’ouvre. Pour lire plus cliquer ici
LE WIRKIN POUR UN BIRKIN QUI FAIT LE BUZZ
D’un point de vue sociologique, Walmart contre Birkin incarnent deux extrêmes du système économique et social moderne, l’ultra-accessibilité contre l’ultra-exclusif, la culture du prix bas contre la culture de la rareté, le capitalisme de masse contre le capitalisme du luxe.
Celui-ci sur la photo est le Wirkin, et l’histoire de ce sac est bien connue de tous maintenant. Il y a quelques semaines, Walmart a mis en vente un sac qui ressemblait énormément au Birkin d’Hermès. La copie laisse peu de doute. Si un Birkin original coûte neuf plus ou moins 10 000 euros, la version de Walmart coûte 78$. Pour lire plus cliquer ici
VICTOR WEISANTO COMME UN CAMION
Égérie fabriquée de toute pièce par des modeux de pacotille, ce Weinsanto (Victor Brunstein de son vrai nom) prend le nom de sa grand-mère comme pour singer Jacques MuMuse !
En étudiant le « balai » dans le culte de Stuttgart, là où on fabrique les Porsches, il finit par pondre une collection pour que vous soyez, Mesdames, belles comme un camion Peugeot. Pour lire plus cliquer ici
META RAY-BAN
Quand la réalité augmentée rencontre la réalité frustrée, voici l’histoire où quand le Père Noël (ou plutôt un être cher qui veut manifestement tester ma patience) m’a offert une paire de lunettes Meta, Ray-Ban. Une immersion totale dans un monde où mes yeux deviennent des écrans, et où la technologie fusionne avec mon style. La réalité ? Une immersion totale dans un monde physique où je me bats avec une application capricieuse, et où la technologie fusionne surtout avec mes nerfs. Pour lire plus cliquer ici
LES DOLLARS DU SEIGNEUR PRENNENT L’AVION EN PREMIUM
Dans l’arène médiatique du luxe, c’est un combat de titans qui fait trembler les linéaires : d’un côté, le seigneur des Arnault, Empereur du luxe, défenseur inattendu des PME françaises, de l’autre, Michel-Édouard pas Clerc, Chevalier auto-proclamé du pouvoir d’achat. Et entre eux ? Une avalanche de petites entreprises, un peu sonnées, qui se demandent si elles ont vraiment besoin d’autant d’amour et d’attention d’un coup.
Dans un geste rare, presque aussi rare qu’un rabais chez Louis Vuitton, le seigneur a décoché une flèche bien affûtée à son adversaire du jour : « Monsieur Le pas Clerc ferait bien de vendre plus de produits français et d’arrêter de pressurer les fournisseurs. »
JPG ENTRE PLISSÉS ET COMPROMISSIONS
ASHI STUDIO BY MOHAMMED
Dans l’ombre feutrée d’un boudoir interdit, où les chuchotements effleurent les murs cramoisis, une collection s’élève, sulfureuse et divine. Ici, la Haute Couture s’abandonne aux songes nocturnes des bourgeoises de mauvaise vie, tissant une romance entre le mystère des maisons closes et l’excellence du savoir-faire ancestral. Pour lire plus cliquer ici
YUIMA NAKAZATO 2525
Ah, la mode ! Cet univers merveilleux où le bon goût est une option, et où le ridicule n’a jamais freiné personne. Dernier chef-d’œuvre en date, habillé comme s’il avait perdu un pari. Entre les fils de coton malheureux, et une silhouette qui évoque davantage un sac de courses qu’une icône de style, on se demande si son couturier l’a fait exprès… ou a simplement abandonné toute ambition esthétique. Pour lire plus cliquer ici
VALENTINO LE VERTIGE DES IMPOSSIBLES
Vertigineux, et en grimpant dans les gradins dans une obscurité quasi complète, j’ai failli tomber et me casser le col du fémur, sous les soundboks qui diffusaient une musique insoutenable, sorte de bruit d’usine de l’oligarque Giovanni Agnelli. Des mots en vrac apparaissent sur le rideau noir. La première robe digne des derviches tourneurs aux motifs vitraux de la Saint-Frusquin pour un moment de couture théâtrale et religieusement vôtre. Pour lire plus cliquer ici
ON AURA TOUT VU
Les shows ternes des maisons endormies s’effacent sous les vents de la mode de « On Aura Tout Vu ». Là, sous le ciel libre, loin des salons parisiens dirigés par le « Marrant », naissent au Paradis des Latins les vrais rêves où battent les passions.
Des robes, d’un éclat d’audace, quand les couturiers brisent la glace, la mode s’éveille, la nuit s’élance. Là où les dorures figent le temps, où les styles tracent un vent qui s’élève, brûlant et flamboyant, balayant l’ennui des rituels antiques. Ils défient l’ordinaire et tissent un spectacle, où les tissus vibrent sous des corps en fusion, mêlant lumière, éclat, élévation. Pour lire plus cliquer ici
KERING ET BURBERRY
Kering serait en négociation avec Burberry. Un revenant en grâce dans la maison de Stella McCartney qui vient de racheter à LVMH ses actions. Kering semble vouloir relancer l’achat des marques et la concurrence avec son rival historique. Kering cherche à renforcer sa présence dans différents segments du luxe. Burberry, avec son héritage britannique, son expertise dans le prêt-à-porter et les trenchs, pourrait compléter l’offre actuelle de Kering, qui est déjà forte en marques de mode (Gucci, Saint- Laurent, Balenciaga, Creed, Alexander McQueen), et ainsi compléter sa présence dans le luxe britannique. Pour lire plus cliquer ici
CHANEL UNE PREMIERE
Qui est Matthieu Blazy, designer de mode, et désormais directeur artistique de Chanel ? Il a étudié à La Cambre, école d’art réputée située à Bruxelles, et connue pour son programme de design de mode. Cette école a formé de nombreux talents de l’industrie de la mode, et Blazy y a développé les compétences qui ont jeté les bases de sa carrière.Pour lire plus cliquer ici
DIOR UNE ROBE DE COUR
Les coupes de cheveux iroquoises, aussi appelées Mohawk, sont un style de coiffure audacieux et distinctif. « IRA QUOI ? me demande ma voisine, bimbo de son état », « Oui, c’est une coiffure mixe entre un punk et un moine déguisé en hérisson », je lui rétorque « . Chez les Iroquois, cette coupe pouvait être un symbole de statut de guerre, un message pour le Seigneur peut-être ! Pour lire plus cliquer ici
JACQUEMUS LE DOIGT DU DIVIN
Sous les doigts, une danse infinie où les tissus à pois murmurent la vie, ainsi les cercles légers des astres timides semés sur l’étoffe en un ballet limpide se font jour. Je parle d’un jour teinté de lumière, de robes qui flottent dans l’air printanier, et de foulards qui caressent la nuque altière, avec l’audace douce d’un rêve sucré. Suis-je chez Jacquemus ? En effet, mais quand c’est bien, c’est bien, et là, on touche à la martingale. Pour lire plus cliquer ici
KENZO 2026
Le Palais de la folle de Chaillot, pour présenter la nouvelle collection du Nigo, directeur « descriptif « de la maison du Seigneur. Des créations imaginant un voyage futuriste au Japon, le Goofi de la mode avec son pote Williams ont fait des prestations plus que moyennes ces derniers jours. Dans les jardins, chaque gravier eux racontent une histoire, et les fontaines qui fredonnent, doucement, une mélodie vieille comme le Fuji, sur un violoncelle noir, couleur de la culpabilité au Japon, le Nigo ne raconte rien. Pour lire plus cliquer ici
DIOR MINIMALISME FLASHY
Kim Jones, sous une tente noire, comme la tristesse du monde, avec pour fond un escalier blanc, style escalier du Potemkine, décor dépouillé pour mieux mettre en valeur certainement les tissus et la construction des fondamentaux qui distinguent le luxe des vêtements par opposition à ceux de Zara. De loin, les looks sont épurés, monochromes, sobres à première vue, comme ce manteau noir monastique porté en jupe longue type Yamamoto, les cathos sont de retour. Mais, en zoomant sur les détails, que même le premier rang avait du mal à observer, on pouvait apercevoir des détails comme ces perles de verre parsemées à l’image de gouttes de pluie sur les épaules d’un costume bleu marine, » les larmes du luxe peut-être ! Pour lire plus cliquer ici
RICK OWENS QUAI DES BRUMES
C’est l’hymne de Bowie « Heroes » qui retentit sur des manteaux dramatiques à col montant et silhouettes surnaturelles devant la tour Eiffel qui émerge. « La dame de faire » est de retour dans une brume, où une silhouette apparait dans ce tendre matin d’hiver. Les muses de Rick marchent pour embrasser un rêve éphémère, d’un voile de mousseline inexistant qui souffle sur les étoffes sans dentelle. Les pas résonnent sur les pavés du palais du Trocadéro, et sous la grisaille, les tenues semblent danser d’un mystère tissé d’ombre et de lumière. Et quand la brume s’étire, comme un fil soyeux d’un ciel nébuleux, il dessine souvent des plis parfaits. Pour lire plus cliquer ici
MARIA GRAZIA DEUX CENTIMETRES DE CHARISME
Même si le seigneur interdit à ses employés de parler à certains organes de presse, les informations continuent à fuiter comme les eaux des chutes du Lac Victoria. L’information enfle comme une baudruche. Ainsi, la Maria Grazia serait en indélicatesse avec le groupe, et visiblement son remplacement est imminent. Après bientôt 10 ans de réinterprétation, personne ne peut plus la prendre au sérieux tant son engagement a fini par dénuer la subtile poésie féminine de la maison. Pour lire plus cliquer ici
MELANIA PAR HERVÉ PIERRE
Hervé Pierre est le couturier de la première dame des USA. Le designer français, né en France, ne tarie pas d’éloge sur elle, mais rien sur son mari ! Il s’est passionné pour la mode, dès son plus jeune âge, et a étudié à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, une prestigieuse école de couture que certains sectaires ont eu l’intelligence de fermer pour faire un géant vert qui ne fait que des master-risés. Pour lire plus cliquer ici
PARIS FASHION WEEK 2025
Avec une brutalité qu’on ne saurait rencontrer que chez des subalternes de la Fashion, et avec ce respect obséquieux pour le pouvoir, qui succède immédiatement à l’arrogance envers les faibles, je regarde ces petits hommes qui ressemblent à l’évolution primaire du Néandertal d’un jour de parade, et qui font demi-tour à droite et demi-tour à gauche, selon l’ordre qu’on leur donne, pour un quatre pattes de la soumission. Pour lire plus cliquer ici
LE SEIGNEUR EN STANDING
Pour une fois, le seigneur qui est habitué au premier rang de la classe, se voit en standing à l’investiture de Donald, ce canard célèbre un peu « pic sous ». On les appelait autrefois les premiers de la classe, et leur présence rendait les autres si implacablement ternes. Ce sont eux qui levaient la main avant même que la question soit achevée, leurs doigts pointant le ciel comme des flèches en quête de vérité. Pour lire plus cliquer ici
PLEIN BAVAROISEMENT VÔTRE
Il a commencé sa carrière en créant des lits pour chiens, et finira par produire des vêtements pour chiennes. Ce Bavarois de 39 ans est riche à millions grâce à ses trois lignes de vêtements, et sa maison vaut au bas mot 800 millions d’euros. Un style maximaliste pour ce fils de médecin qui ne s’embarrasse pas des codes du bon goût, mais la chute de « Rhin », il connait. Pour lire plus cliquer ici
LE DERNIER EMPEREUR FRANÇAIS A KYOTO
Après des escales très écologiques à Séoul, Mumbai et New York, la collection croisière de la marque du maître de Granville débarque cette année au Japon. La maison de couture a annoncé vendredi qu’elle présenterait la collection femme, conçue par la Maria « Chérie », le 15 avril dans le jardin du temple Tō-ji à Kyoto. C’est un temple bouddhiste situé dans l’arrondissement de Kita-ku à Kyoto, mais surtout temple funéraire dédié à Ashikaga Takauji, premier shogun de la dynastie Ashikaga. Pour un enterrement de première, cela me parle. Pour lire plus cliquer ici
LES THÉNARDIER DU POINT DE FESTON
Un vêtement vaut bien une peste, et les maisons de couture ont cette mauvaise habitude, en période de haute collection, de prendre des stagiaires, et de les comprimer jusqu’à l’implosion. Pendant la saison, les étudiants des écoles sont, en effet, corps et âmes loués aux maisons, comme des esclaves modernes, pour des stages rémunérés par des engueulades pour faire passer leur propre stress. Pour lire plus cliquer ici
LE LUXE QUITTE LA CHINE POURQUOI ?
Le luxe est devenu un produit d’un coût d’achat obscène, honteux et injustifié… Alors que les coûts augmentent, la qualité, quant à elle, diminue. De nombreuses maisons de luxe ont rompu les principes, qui ont fait le succès de leurs ancêtres, elles ont déprécié leur substantifique moelle et éviscéré leur désirabilité avec des célébrités d’une vulgarité sans bornes. Pour lire plus cliquer ici
EMILIA PEREZ
Je ne suis pas critique de cinéma, et pourtant, après le choc d’hier soir, je vais vous parler du dernier petit bijoux de Jacques Audiard qui va changer le cinéma Français et le faire rentrer, comme en son temps, la Nouvelle Vague, dans une autre dimension. Le film « Emilia Perez » se distingue par la complexité de son intrigue, centrée sur la transformation personnelle de son protagoniste. Le film explore en profondeur le parcours de « Manitas Del Monte », un chef de cartel qui aspire à devenir une femme depuis son enfance, et qui, avec l’aide de son avocate Rita, entame une transition pour devenir Emilia. Pour lire plus cliquer ici
LA FORCE DE L’IMAGE
C’est seulement après que l’association de défense des animaux L214 eut filmé un 15 août les conditions atroces dans lesquelles des centaines d’hominidés étaient parqués sous un soleil de plomb sur une plage de la Côte d’Azur, avec à peine assez d’espace pour respirer, qu’une plainte fut déposée. Pour lire plus cliquer ici
UN TRIP DE LUXE ET DE CBD
Miser sur le bien-être et prendre une participation de plusieurs millions de livres dans la marque britannique en pleine croissance est une bonne idée, et la marque Trip, qui crée des boissons et des compléments alimentaires à base de vitamines et de plantes, et tout cela dans une canette de bière, se voie dragué par des investisseurs. À force de boire les paroles de ses marketeurs, et moi de manger mes mots, je finirai mort de soif. Pour lire plus cliquer ici
UN MOT DE TROP
Gens de mode, prenez garde aux choses que vous dites. D’un seul mot, et votre destin peut basculer, que vous l’ayez dit ou non ou qu’on vous l’ait prêté, peu importe. Et bien que vos amis soient sûrs et que vous parliez tout bas, cela peut être dangereux. Car même porte close, chez vous, sans témoin, vous murmurez à l’oreille d’un de vos amis de cœur, croyant presque vous taire, dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre, un mot désagréable sur quelques individus. Pour lire plus cliquer ici
ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Comme chacun sait, je visite souvent les jeunes créateurs, et en voyant un blouson avec un tissu qui ressemblait plus à un décor d’apparat de la garde napoléonienne, je le fis remarquer à la créatrice : « J’aime ce bomber avec ces tissus du 18ᵉ siècle au 19ᵉ car il donne une base de réflexion à l’acheteur. En effet, c’est toujours sécurisant de penser que, dans un vêtement, il y a un peu d’histoire d’autrefois ». La créatrice m’a regardé avec un air intéressé parce qu’en fait, elle n’y avait pas pensé, elle l’avait fait d’instinct, comme fréquemment les artistes ont cette vision instinctive du monde d’après. Pour lire plus cliquer ici
SORANE LANG CREATRICE DE BIJOUX
Le regard sec, le rêve au centre du visage, un peu malade, je me suis mis à suivre les rues jalonnées, de façade en façade comme un ermite, pour me confondre avec une ville toujours plus triste le dimanche, mais toujours plus intéressante. De ma douce insomnie, je fus réveillé, à l’angle de la rue Rambuteau et la rue du Temple, par une boutique. Dans l’immeuble, où habitait Simon le Franc, grand bourgeois de Paris, une petite boutique, plus coffret à bijoux, qu’échoppe de quartier, venait de s’installer pour un de ces pop-up du week-end que nous offrent certains artistes en devenir. Pour lire plus cliquer ici
VOGUE AVEC LES LOUPS
Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue, reçoit la « Médaille présidentielle de la liberté » par Joe Biden, une récompense qui stigmatise sa liberté de blâmer sans jamais l’avoir utilisée. Liberté, j’écris ton nom sur le magazine le plus fermé au monde de la mode et ouvert à l’argent et aux courtisans pour la seule rédactrice élevée au rang de « Cheftaine » mondiale après avoir viré tous les autres.
La Wintour de piste, chantre de la liberté et de la mode, un comble ! Une fois de plus, elle signe, par cette usurpation de qualité, un grand moment de subterfuge, pour rendre invisible et abscons ces grands hommes qui l’ont reçue avant elle et qui ont donné leur vie pour leur patrie contre la tyrannie. Elle, que l’on connait depuis le film « Le diable s’habille en Nada », comme un véritable tyran, peu reluisante, mais il est vrai en très grande Vogue actuellement. href= »https://www.mouclier.com/index.php/2024/vogue-avec-les-loups/ »>Pour lire plus cliquer ici


















































