ON AURA TOUS VU

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Eclats brillants de cristal d’une légèreté de l’Etre ; quand le rayon vert apparait, voici les funambules de l’aiguille en équilibre sur l’arc-en-ciel des défis qui nous ont conviéS à l’Institut du Monde Arabe. J’ai remonté la rue silencieusement et le long de la Seine un moment où le silence était entre la pureté d’un diamant et le strass qui s’en suivit pour une illusion qui n’était pas perdue.

La beauté se rencontre dans le monde, certes, tout comme on y trouve certains couturiers mais avec parcimonie. Qu’a-t-on su faire de ces diamants, sinon des rivières, et quand la pluie grossit ces rivières blanches, dans lesquelles s’habillent les femmes, à la tombée du soir, s’ouvrent comme des fleurs. La beauté de Eve Gille en contre-champs, cette nouvelle reine de 20 ans, la nouvelle Miss France qui a fait sensation par sa fraîcheur dans sa robe noire au décolleté plongeant, et quand le mannequin de Stéphanie Renoma, « Raphaël » apparait, nous sommes sous le charme. Puis, s’en suit une femme nue mais habillée d’un corps d’homme de latex type Michael Anges sans l’entrejambe, sous les yeux intéressés de Sylvie Grumbach en front row.

Sublime robe argent fluide comme un poème de Verlaine qui donne toujours aux collections de Livia et Yassen l’extravagance qui me rappelle les années du Palace ou du Privilège certains soirs où les nuits n’étaient que couleurs, brillance et insouciance. Les minuscules cristaux qui sont légion depuis des années dans leurs collections sont devenus cette saison en vogue chez d’autres couturiers comme Armani et Schiaparelli, mais il est vrai que l’on ne copie que les meilleurs.

JT/FM

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